Thermes Bains Saint Pierre Dax
L'établissement thermal Bains Saint Pierre est présenté selon les grandes dates qui jalonnent son histoire (voit les onglets déroulants ci-dessus
Deuxième période
de 1922 (reconstruction des Bains Saint Pierre) à 1985 (arrivée de la nouvelle gérante)
de 1925 à 1933
Un autre témoignage de la reconstruction des bains Saint Pierre : « Sous les remparts, les Bains Saint Pierre sont en voie de reconstruction en pierre après l’incendie d’Août 1922 qui a détruit les vieux bâtiments en bois des anciens Bains Lauquet. Dépourvu d’hôtel, cet établissement se destine à accueillir une clientèle rurale qui loge chez les habitants du quartier » Dax et les Milliès-Lacroix – H.Delpont - pagePar rapport à l'ancien établissement qui utilisait "la mode ancienne des bains de boue en commun dans des piscines établies sur le griffon même de la source", le futur établissement proposera des piscines communes et quelques baignoires dans des cabines individuelles. "Le 10 février 1925, (71 ans après l'achat), un contrat est passé entre La mairie de Dax et les héritiers Lauquet : Gabrielle veuve Jean Descazeaux né Defoug et Docteur Defoug mentionnant : "Route du parc (boulevard Albert ler / boulevard Saint Pierre actuel) - Echanges de terrains LauquetEntre les soussignés, Monsieur Joseph de Laurens, maire de Dax, agissant en cette qualité en vertu d'une délibération du conseil municipal en date du 23 avril 1924, approuvée par arrêté de M. le Préfet des Landes le 12 Novembre 1924 suivant dépêche Ministérielle du 5 novembre c-dernier d'une part;et les héritiers Lauquet :l° Madame Veuve Gabrielle descazeaux, née DEFOUG, domiciliée à Dax2° Monsieur le Docteur DEFOUG, Rémy, Jean-Baptiste, Edouard, d'autre part;IL A ÉTÉ DIT ET CONVENU CE QUI SUIT ;pour permettre l'alignement et la réfection de la route du parc, dont les travaux vont se monter à 25000 francs;- la ville de Dax cède gratuitement à Mme Veuve DESCAZEAUX et à son frère, Monsieur le Docteur DEFOUG, au droit de leur propriété des Bains LAUQUET, une surface de terrains communaux de "CENT QUARANTE QUATRE METRES CARRES TRENTE SEPT (144m,37) dont cent mètres 37 - faisant partie d'une ancienne tour des remparts;- Madame Descazeaux et son frère, Mr le docteur DEFOUG cèdent à leur tour à la ville, au droit de leur propriété des Bains LAUQUET et en bordure de la route du Parc, une surface de terrain de "DEUX CENT QUATRE VINGT QUATORZE METRES CARRES SOIXANTE QUINZE (294M75) soirt 150 M2 38 de plus que ce que cède la ville.Ces échanges gratuits sont faits sous les réserves ci-après :La ville construira le long de la propriété LAUQUET à l'alignement fixé, un mur de soutènement de manière à maintenir la chaussée qui devra être remise en état en 1925.Les héritiers LAUQUET, qui cèdent leur terrain sans soulte ni paiement en vue de l'alignement projeté et à titre de participation aux travaux de réfection entrepris par la ville sont désormais propriétaires de la parcelle de terrain de 44 m237 aliènée à leur profit par la commune et sur laquelle était autrefois située une tour des remparts. Mais si l'administration des Beaux Arts jugeait utile de faire effectuer des fouilles à cet endroit, l'autorisation lui en serait donnée immédiatement par les nouveaux propriétairesTous les frais résultant du présent contrat sont à la charge de la ville."11 février 1925 - Aqueduc des Bains Lauquet, propriété Defoug Résiliation du marché et achèvement des travauxMonsieur le Maire expose au Conseil Municipal que suivant adjudication en date du 27 août 1924, approuvé par Mr le Préfet des Landes le 4 novembre 1924, ls travaux de construction de l'aqueduc Lauquet, propriété Defoug, furent confiés à M. Dandieu entrepreneur à Saint Paul lés Dax, avec un rabais de 8% sur un devis de 21317,32 francs. L'entreprise commença aussitôt. Mais fin novembre 1924, alors que tout le système de base était à peu près posé, l'entrepreu-neur abandonna le chantier sans même régler les ouvriers. Parla suite, M. Dandieu fut mis en liquidation judiciaire et Maître Lartigau Avoué, nommé liquidateur par le Tribunal. Ce dernier à la date du 25 novembre 1924, invita Mr Dandieu à reprendre les travaux abandonnés par lui. D'autres sommations d'avoir à se présenter, restèrent sans résultat. Cette situation ne pouvant durer plus longtemps, les travaux inachevés risquent d'être envahis parles inondations de l'Adour, ce qui engagerait très gravement la responsabklité de la Ville au regard des héritiers Lauquet; la résiliation pure et simple del'entreprise qui lie la ville à Mr Dandieu s'impose, les travaux restant à effectuer pouvant être exécutés en régie sous la surveillance du Directeur de la Voirie et en conformité du devis. En vue de cette résiliation et aussi pour permettre à la liqidation d'établir le bilan de M. Dandieu, un décompte des travaux a été dressé en accord avec le Directeur des Travaux m. Bellocq par M. Pomade architecte expert désigné par Maître Lartigau liquidateur...Le Conseil Municipal délibère :`considérant que M. Dandieu mis en liquidation judiciaire fest matériallement incapable de poursuivre l'entreprise de l'Aqueduc Lauquet;- estimant qu'il est de toute nécessité de terminer les travaux commencés, afin d'éviter si possible qu'ils ne soient envahis par les eaux en cas d'inondation de l'Adour.-considérant que le décompte ds travaux présentés est conforme aaux chiffres donnés par le Directeur des Travaux et qu'il y a lieu de verser les sommes dues entre les mains du liquidateur;-à l'unanimité le Conseil prononce la résiliation pure et simple de l'adjudication du 27 aout 1924; autorise la municipalité de faire effectuer en régie sous la surveillance du directeur de la voirie-approuve le décompte établi en date du 10 février 1925 comme solde à verser à la liquidation pour le réglement des sommes dues par la ville à M. Dandieu (extrait du registre des délibérations du conseil municipal -11 février 1925)Le 16 février 1925, signature du contrat ci-dessusLe 16 mars 1925, monsieur le Docteur Defoug demande instamment l'achèvement de l'égoutle 25 mai 1925, nouvelle demande d'achèvement de l'égout, surtout en ce qui concerne la partie située devant l'immeuble, le fossé ouvert empêchant les malades de se rendre dans l'établissement.5 novembre 1926, Création de la SIFED Les détracteurs des établissements locaux dénoncent une organisation proche du « thermalisme boutiquier » impropre à concurrencer les autres grandes villes d'eau. Ils soutiennent la concentration de l'activité, idee reprise par Eugène Milliès- Lacroix, fils de l'ancien maire, riche marchand de tissus et futur maire de Ia ville, qui crée le 5 novembre 1926 la Société immobilière et fermière des eaux thermales et minèrales de Dax (SIFED) dont Ie but est l'exploitation des ressources thermales et touristiques de Dax. La SIFED acquiert tous les terrains situés en bordure de l'Adour entre le pont de pierre et le pont ferroviaire. Elle rachète les Baignots, puis Dax Thermal et absorbe Dax-Salin-Casino le 20 avril 1927. Ce dernier est alors en ruine apres l'incendie qui l'a ravagé dans la nuit du 17 au18 juillet 1926. Parties de la salle de cinéma en bois, les flammes se sont ensuite propagées au casino voisin et aux thermes. Les batiments sont rasés pour laisser place au Splendid Hotel, remarquable specimen d'édifice Art déco en béton armé et en forme de H realisé par l'architecte parisien André Granet, associé à deux architectes dacquois, Albert Pomade et Jean Prunetti. Inauguré le 26 octobre 1929, l'hotel compte 162 chambres et s'élève sur l'etablissement thermal, aménagé au sous-sol... La SIFED poursuit son essor avec le rachat de l'hôtel de l'Adour, ouvert en 1900, et de l'hôtel Graciet en 1920. Les Grands Thermes et Dax Thermal sont rénovés tandis que l'hotel de l'Adour et plusieurs batiments qui le flanquaient sont transformés pour devenir l'hotel thermal Miradour. La SIFED bénéficie également des retombées de la politique urbaine menee par le maire Eugène Milliès-Lacroix. Dans les années 1930, l'édile fait assainir la ville, agrandit la place de la Fontaine-Chaude en arasant un pâté de maisons sur son côté oriental et met en service le boulevard des Thermes (actuel boulevard Eugène-Milliès-Lacroix) dans Ie prolongement du cours de Verdun vers les Baignots pour unifier le quartier des thermes. Malheureusement, la crise économique mondiale des années 1930 et les progrès de la science (meilleure efficacité des médicaments) plongent le thermalisme dans le marasme. Le nombre de curistes qui etait passé de 5 384 en 1920 à 7927 en 1926, chûte à 5 389 en 1932. La SIFED, en difficultés financières, abandonne la gestion directe de certains de ses etablissements en cédant des concessions. Investis par les Allemands durant l'Occupation, les differents thermes sont, après la guerre, gérés par des banques qui ont pris le contrôle de la SIFED. Cette dernière est cédée en 1956 à un negociant Durand-Lheritier. Il la revend ensuite à M. Barthelemy qui l'intègre au groupe "la Chaine du soleil".
En 1968, la ville fonde une société d'économie mixte, la Compagnie thermale de Dax, qui rachète la SIFED, ses hôtels et ses établissements thermaux. En 1992, un nouvel établissement thermal, l'hôtel des Thermes, réalisé par Jean Nouvel est mis en service près du Splendid à la place des anciens Grands Thermes par l'architecte Jean Nouvel, est mis en service pres du Splendid. (Notes : Christophe Belser, 2009, Dax il y a 100 ans, Éd patrimoines et médias, p. 80 à 84) La SIFED rassemblait les Baignots, Dax-Thermal, Hôtel Graciet, Les Thermes, le splendid-hôtel et l'atrium casino pour cause de crise économique la SIFED donna ses acquis en concession à la société des Hotels de Montagne, filiale de la Compagnie des Chemins de fer du Midi, puis ce furent des banquiers, l'union des mines et le crédit industriel et commercial. Ensuite ce fut un important négociant Durand-Lhéritier puis la chaîne du soleil qui continuèrent la gestion sans grand résultat. Cela dura jusqu'en 1968 ou Max Moras fait entrer le patrimoine de la SIFED dans une nouvelle société la CTD (compagie thermale de Dax)En 1926, un incendie détruit Dax Salins-thermal En 1929, c'est l'inauguration du Splendid Hotel construit sur la place de Dax Salins ThermalEn 1933, dans son livre "Dax", le Dr Aparisi-Serres et E.Daru précisent : "Les sources thermales de Dax, dont la Nehe est Ie joyau, emergent d'une faille geologique qui s'etend sur une longueur de 30 kilometres. Sur la rive gauche de l'Adour, aux bords meme du fleuve, cette fissure donne naissance, dans sa traversee dacquoise, aune trentaine de griffons dont la temperature oscille entre 57 et 64 degrés et dont Ie debit total atteint huit millions de litres par jour.Certaines de ces sources, en plein air, servent ala culture des boues medicinales ; d'autres jaillissent dans les sous-sols des Hotels et Etablissements de cure de la Station, qui ne Ie cede a aucune autre en tant qu'installa- tions thermales modernes et luxueuses.Les principales sources sont celles des Bains Saint- Pierre, du Splendid, des Thermes, du Trou des Pauvres, de Dax-Thermal et les Geysers des Baignots. Les boues constituent la specialite therapeutique de Dax.Comme elles sontI "naturelles", onpeut les dire sans rivales au monde. Trois elements entrent dans leur composition : Ie limon que I'Adour depose achaque debordement au sein des sources riveraines ; I'eau chaude qui ne cesse de baigner ce limon auquel elle apporte ses elements constitutifs ,et sa radio-activite vraiment extraordinaire ; enfin les algues extremement variees, qui naissent, se developpent et meurent sur Ie limon thermalise. A son etat de maturite, la boue vegeto-minerale se presente sous la forme d'une masse onctueuse, de couleur noiratre avec des reflets bleus, et qui repand une legere odeur d'hydrogene sulfuré. (cf : Aparisi-Serres et E.Daru, 1933, Éd D.Chabas, Capbreton, p.27)
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