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Première période du Moyen Age à 1922,

date de l'incendie des Bains Saint Pierre

de 1885 à 1891

1885 -Barthe de Sandford - point de vue sur les thermes p. 277-278 - La création des Thermes produisit une révolution locale, en réveillant l'activité et stimulant le zèle ; les installations rudimentaires, qui avaient suffi aux besoins d'une clientèle surtout régionale, ne pouvaient plus répondre aux exigences de la vie moderne. Les bains particuliers se transformèrent, au point d'être aujourd'hui méconnaissables pour qui ne les a vus depuis quinze ans. Pour des raisons diverses, faciles à expliquer, ils n'ont pu arriver tous à réaliser les désiderata nombreux que comporte une question aussi complexe que l'utilisation vraiment scientifique de richesses hydrologiques variant suivant leur composition et surtout suivant leur application.

Mais tous sont entrés dans la voie du progrès. Aussi, chaque jour voit s'affirmer davantage le développement considérable de la station, dont l'honneur revient à tous ceux qui, depuis 1866, ont collaboré à la grande oeuvre des Thermes, au prix de labeurs et de sacrifices incessants. (Dr Barthe de Sandfort, Dax pittoresque et thermal, Guides Dentu et Hotel des Thermes, 1883, p. 224,257,278, 307) (cf document B16)

 

 

En 1885 Le témoignage du Dr Barthe de Sandford, médecin consultant aux thermes de Dax, gendre du Dr Delmas, dans son guide du médecin et du malade, confirme le "mépris" ou "l'intérêt" à l'égard des Bains Saint Pierre, d'une grande partie de ceux qui représentaient à cette époque l'autorité médicale. Il précise à propos des Bains Saint Pierre (dans Dax Thermal et pittoresque)- p 224 - on désigne sous ce nom, quelques griffons non captés qui sourdent au pied même des remparts dans des conditions assez désavantageuses, près des voies d'égout (La source spécialement affectée à l'usage interne, aux bains Saint-Pierre, est moins exposée que les piscines, en apparence du moins, à des infiltrations d'eau fluviale ou autre. Cette source sourd à l'Est des bâtiments. Plutôt encaissée que captée, régulièrement on la voit émerger d'un sable siliceux. au fond d'un petit puits carré formé de pans de bois et cubant un mètre environ. Dans les couches supérieures, sa température est de 45°. (Hector SERRES. - Considérations sur les Eaux thermo-minérales de Dax). Pourtant, à la page 256-257 le Dr Barthe de Stanford reconnaît : "nous pouvons résumer la question des boues dans les termes suivants :1°la boue médicinale est celle dans laquelle, par suite du concours de la lumière et de l'eau minérale, se sont développées les algues dont l'abondance introduit dans la boue une matière animale vivante, gélatineuse, glairineuse"2° ll n'y a de boues végéto-minérales, c'est-a-dire médicinales, que là où le limon Adourien vient pendant les inondations se déposer sur les griffons des sources,3° Ce phénomène ne peut se produire utilement que dans trois points à Dax : (A) Dans le réservoir (propriété concédée aux Thermes) dit le trou des pauvres. B) A Saint Pierre. C) à la source du Roth, propriété des Thermes. (cf : Le dictionnaire de Thérapeutique et des Eaux Minérales. La Notice sur la Ville et les Eaux Thermales de Dax (Dax - 1864)p. 277-278 - La création des Thermes produisit une révolution locale, en réveillant l'activité et stimulant le zèle ; les installations rudimentaires, qui avaient suffi aux besoins d'une clientèle surtout régionale, ne pouvaient plus répondre aux exigences de la vie moderne. Les bains particuliers se transformèrent, au point d'être aujourd'hui méconnaissables pour qui ne les a vus depuis quinze ans. Pour des raisons diverses, faciles à expliquer, ils n'ont pu arriver tous à réaliser les désiderata nombreux que comporte une question aussi complexe que l'utilisation vraiment scientifique de richesses hydrologiques variant suivant leur composition et surtout suivant leur application.Mais tous sont entrés dans la voie du progrès. Aussi, chaque jour voit s'affirmer davantage le développement considérable de la station, dont l'honneur revient à tous ceux qui, depuis 1866, ont collaboré à la grande oeuvre des Thermes, au prix de labeurs et de sacrifices incessants. Nous passerons en revue les Etablissements,suivant l'ordre indiqué par le schéma des sources exploitées, en allant du Nord-Est au Sud-Ouest. i° Le Roth, ouvert pendant l'été, par là Société des Thermes, au public pauvre, qui peut y trouver une petite installation des plus primitives. 2° Bains Saint-Pierre, dans une prairie marécageuse, au pied de la promenade du Rempart appartient aux Demoiselles LAUQUET

qui les dirigent elles-mêmes. Nous recommandons aux personnes délicates la plus grande prudence dans l'usage de ces bains de boues, à l'installation desquels aucun contrôle médical n'a présidé et qui se font remarquer surtout par leur extrême bon marché.- p 306-307 - Service des Pauvres. — Enfin, les pauvres ont aussi leur installation gratuite, particulière et indépendante des précédentes ; c'est là que les malades désignés par l'Administration Municipale viennent prendre leurs bains et leurs douches. Aucune différence, du reste, pour ce service, au point de vue de l'eau minérale et des boues; seulement, les piscines, plus spacieuses, sont destinées à recevoir deux malades à la fois. Les Thermes ont été obligés d'adopter cette combinaison défectueuse pour donner plus de rapidité aux opérations de cette troisième classe toujours assez nombreuse. Du reste, dans la plupart des autres Etablissements de la station, le bain de boue individuel est l'exception, tandis que la règle la plus générale est le bain en commun. Plusieurs personnes sont plongées dans des bassins limoneux où elles doivent fraterniser d'une façon toute patriarcale avec les voisins que le hasard leur impose. En résumé, tous ces Etablissements se rangent en trois grandes catégories : 1° Etablissements uniquement balnéaires, n'offrant pas de logement aux malades : Saint-Pierre, Bains Lavigne, César, Sarrailh, Lacouture. 2° Etablissements balnéaires annexés à un hôtel : Bains Romains (dépendance de l'Hôtel de la Paix). — Les Baignots reliés par un couloir vitré à un ensemble de bâtiments où se trouve l'organisation nécessaire pour nourrir et loger les baigneurs. 3° Etablissement balnéaire faisant partie intégrante d'un hôtel : Les Thermes. Du reste, plusieurs personnes louent des appartements meublés dans les maisons voisines de ces derniers Etablissements, où elles se rendent pour suivre leur traitement.(cf : Dr Barthe de Sandfort, Dax pittoresque et thermal, Guides Dentu et Hotel des Thermes, 1883, p. 224,257,278, 307)En 1885, par les travaux d'Eugène Trutat, conservateur au musée d'histoire naturelle de Toulouse on comprend que : "lors du contact à l'occasion des crues, d'un dépôt limoneux, avec l'eau thermale, il se produit une transformation fort curieuse et ces boues deviennent médicinales. Sous l'action de la lumière et de la chaleur se développe rapidement une abondante végétation d'algues d'espèces spéciales qui transforment ce dépôt purement minéral en une tourbe vivante, onctueuse dans laquelle les propriétés émollientes viennent s'ajouter aux propriétés minérales de l'eau thermale."( cf : Eugène Trutat, 1885, "les stations hivernales du sud ouest Pau-Biarritz-Dax-Archachon, Éd. Durand, Fillous et Lagarde, Paris, p.8)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Charles Lavielle, en 1886 signale que "La source Saint Pierre porte aussi le nom de "la buvette". Elle est située dans les fossés des remparts et ... elle est  plus spécialement affectée à l'usage interne. Beaucoup de baigneurs, avant de se plonger dans les piscines d'eau minérale qui se trouvent tout à côté boivent un verre de cette eau qui se recommande dit-on pour ses propriétés apéritives. (Dr Charles Lavielle, médecin thermal des Baignots, 1886, guide pittoresque et médical du baigneur,  page 93

            Il fait aussi remarquer qu'il n'est pas certain que les malades trouvent une guérison sûre et rapide que dans les "maisons où l'on cultive la boue en plein vent"... et que" la concurrence ne date pas d'hier, et les procédés de dénigrement n'ont pas varié; ils sont aujourd'hui plus raffinés : voilà toute la différence". Probablement en tant que médecin thermal des Baignots et initiateur de plusieurs livres vantant entre autres informations les bienfaits des Baignots, il savait de quoi il parlait !(Dr Charles Lavielle, médecin thermal des Baignots, 1886, guide pittoresque et médical du baigneur, p. 85). 

            Il expose ensuite une vérité :    "Pour nous toutes les boues de Dax aussi bien celles de l'établissement "Séris" que celles de "Saint Pierre" aussi bien que celles des "thermes" que celles des "thermes romains" ont la même efficacité thérapeutiques;  qu'elles soient recueillies dans les fossés qui avoisinent l'Adour, au trou des pauvres, au Roth ou à St Pierre dans le lit de la Pédouille, elles jouissent des mêmes propriétés pourvu qu'aussitôt enlevées, elles soient déposées sur les sources d'eau thermale  car la boue dit Mr Totureau n'est que le dépot d'une terre en général glaiseuse ou tourbeuse qui macère toujours ou pendant plusieurs années dans une eau minérale. Que serait la boue sans la présence d'eau thermale ? un corps inerte, un cataplasme de vase limoneux d'une action plus que douteuse tandis que mise en macération dans l'eau chaude elle s'y minéralise en empruntant à la source thermale sur laquelle elle git une grande quantité de sels minéraux…" 

Selon Jean Thore et Pierre Meyrac cités par Ch. Lavielle " "quelques personnes préconisent les eaux et boues thermales tant de Saint Pierre que Bibi (ajourd'hui les Thermes) comme plus efficaces que celle des Baignots. Quand à nous, nous n'avons jamais reconnu aucune différence dans les effets". (Dr Charles Lavielle, médecin thermal des Baignots, 1886, guide pittoresque et médical du baigneur,  page 65-68)

            Il en profite quand même pour mettre en garde les curistes des bains donnés trop chaud entraînant des accidents dans un établissement thermal donnant des cures radicales : "On ne s'en étonnera pas quand on saura que la plupart des malades qui vont se plonger dans les boues (les seules naturelles !) de cette maison n'ont pas, par raison d'économie consulté de médecin  sur l'opportunité d'un traitement sur la durée du bain et de sa température. Les nouveaux venus suivent l'exemple de ceux qui sont arrivés avant et c'est le plus souvent sur les conseils de ces derniers qu'ils commencent une cure qui finit souvent si vite et si mal.." (Dr Charles Lavielle, médecin thermal des Baignots, 1886, guide pittoresque et médical du baigneur, p. 85)

Le Dr Lavielle, en 1886,  reconnaît l'ancienneté des Bains Saint Pierre après les Baignots :

"Les eaux et les boues de Dax sont exploitées dans divers établissements alimentés par la Fontaine Chaude ou par des sources particulières. Ces établissements sont par ordre d'ancienneté : 1 - Les Baignots, 2 -les Bains Lauquet ou de St Pierre viennent ensuite les bains Jules César, Hirigoyen, Lavigne, Sarailh et les thermes Romains, les thermes et les thermes Séris"  (Dr Lavielle Ch., médecin thermal des Baignots, 1886, Guide pittoresque et médical du baigneur à  Dax (Landes), Éd. Médan, Dax 1886, p. 93)

            Mais il met aussi en garde les curistes contre des bains donnés trop chaud entraînant des accidents dans un établissement thermal donnant des "cures naturelles radicales" et trop chaudes qui finissent souvent si vite et si mal.(Les Bains Saint Pierre ne sont pas nommés mais il reprend un mot de Magdelaine LAUQUET à propos des boues de son établissement "les seules naturelles" ! Dr Charles Lavielle, médecin thermal des Baignots, 1886, guide pittoresque et médical du baigneur, p. 81-85)

                  A la suite de ces remarques ci-dessus dont on peut espérer qu'elles furent uniquement médicales,  d'autres observations ont-elle été faites pour signaler que ce n'est pas, le contenant qui fait le contenu, parce que l'on s'adresse à une population non aisée.

Les Thermes ont aussi leurs pauvres "- p 306-307 - Service des Pauvres. — Enfin, les pauvres ont aussi leur installation gratuite, particulière et indépendante des précédentes ; c'est là que les malades désignés par l'Administration Municipale viennent prendre leurs bains et leurs douches. Aucune différence, du reste, pour ce service, au point de vue de l'eau minérale et des boues; seulement, les piscines, plus spacieuses, sont destinées à recevoir deux malades à la fois. Les Thermes ont été obligés d'adopter cette combinaison défectueuse pour donner plus de rapidité aux opérations de cette troisième classe toujours assez nombreuse. Du reste, dans la plupart des autres Etablissements de la station, le bain de boue individuel est l'exception, tandis que la règle la plus générale est le bain en commun. Plusieurs personnes sont plongées dans des bassins limoneux où elles doivent fraterniser d'une façon toute patriarcale avec les voisins que le hasard leur impose. (Dr Barthe de Sandfort, Dax pittoresque et thermal, Guides Dentu et Hotel des Thermes, 1883, p.306-307)

 

 

En 1886,  c'est la constitution de la société anonyme des Baignots. C'est un établissement plus "dacquois" dans la mesure où il témoigne de l'intérêt nouveau de la bourgeoisie locale pour le thermalisme commercial… voici quel  Ã©tait la composition du Conseil d'Administration :  

Messieurs Adnet (qui descendent d'un capitaine des grenadiers originaire de la Marne, alliés aux Serres et Dufourcet), le docteur Bertin, Eugène Dufourcet (magistral, président de la Société de Borda, marié à la fille du banquier Gardilanne), G. Duplantier, Jean Gischia (industriel, fils d'un infirmier-major de I'hôpital de Dax, venu d'Italie, et grand-père d'un artiste peintre bien connu), Gaspard de Lataulade, avocat (d'une famille noble), le docteur Rochet.

Quarante ans plus tard, on retrouve la même composition sociale du Conseil d'Administration, avec Ferdinand Puyau, avocat, président de la Société de Borda, Paul Arne de Bordeaux, Joseph de Laurens, avocat, maire de Dax, parent lui aussi des Adnet, Serres et Dufourcet déjà rencontrés, Octave Lartigau, avoué, maire de Dax, Victor Mangin, assureur, et le docteur Auguste Mangin, le docteur Odon Richard de Bayonne, Eugène Milliès-Lacroix lui-même, Alcide Trésaugue, négociant, Augustin Vielle, pharmacien et enfin Louis Dufourcet, magistrat, fils d'Eugène précité. (Cyril Delmas-Marsalet, Dynasties thermales dacquoises, Actes du Colloque tenu à Dax le 12 octobre 2002 à l'hôtel Splendid, Centre Généalogique des Landes, Société de Borda). 

 

en 1886, à MM Dufourcet et Thore :"on a commis une grande imprudence en autorisant une telle exploitation au centre de la ville sous un quartier très populeux ... à cause du voisinage des eaux thermales. Le puits Lorrin est à une si petite distance des Bains Lauquet, où se trouve l'un des principaux griffons des sources thermales de Dax... il suffirait d'un malencontreux coup de mine pour produire une fissure dans le rempart de glaise et de dolomie qui les sépare et jeter subitement nos eaux chaudes dans l'excavation de la mine, ce qui amènerait probablement une grande catastrophe et...de graves préjudices à notre station thermale. "(Société de Borda, 1886, séance du 6 mars,  journal d'histoire naturelle de Bordeaux et du Sud Ouest, paraissant à la fin de chaque mois, physique du globe, géologie, botanique, zoologie, anthropologie, 1882,1888, cinquième année, n° 3, 31 mars 1886, Éd, librairie Foret et Fils, Bordeaux, p. 44 )

 

 

En 1886, la boue, l'eau thermale, les algues et le soleil Charles Lavielle nomme les sources principales dont La source Saint Pierre (dite La Buvette) et précise : "La source Saint Pierre porte aussi le nom de la source de "la buvette". Elle est située dans les fossés des remparts et ... elle est plus spécialement affectée à l'usage interne. Beaucoup de baigneurs, avant de se plonger dans les piscines d'eau minérale qui se trouvent tout à côté boivent un verre de cette eau qui se recommande dit-on pour ses propriétés apéritives - (cf : Dr Charles Lavielle, médecin thermal des Baignots, 1886, guide pittoresque et médical du baigneur, page 93)Il fait aussi remarquer "Pour nous toutes les boues de Dax aussi bien celles de l'établissement "Séris" que celles de "Saint Pierre" aussi bien que celles des "thermes" que celles des "thermes romains" ont la même efficacité thérapeutiques; qu'elles soient recueillies dans les fossés qui avoisinent l'Adour, au trou des pauvres, au Roth ou à St Pierre dans le lit de la Pédouille, elles jouissent des mêmes propriétés pourvu qu'aussitôt enlevées, elles soient déposées sur les sources d'eau thermale car la boue dit Mr Totureau n'est que le dépot d'une terre en général glaiseuse ou tourbeuse qui macère toujours ou pendant plusieurs années dans une eau minérale. Que serait la boue sans la présence d'eau thermale ? un corps inerte, un cataplasme de vase limoneux d'une action plus que douteuse tandis que mise en macération dans l'eau chaude elle s'y minéralise en empruntant à la source thermale sur laquelle elle git une grande quantité de sels minéraux..." (cf : Dr Charles Lavielle, médecin thermal des Baignots, 1886, guide pittoresque et médical du baigneur, page 65-68) Il en profite quand même pour mettre en garde les curistes des bains donnés trop chaud entraînant des accidents dans un établissement thermal donnant des cures radicales : "On ne s'en étonnera pas quand on saura que la plupart des malades qui vont se plonger dans les boues (les seules naturelles !) de cette maison n'ont pas, par raison d'économie consulté de médecin sur l'opportunité d'un traitement sur la durée du bain et de sa température. Les nouveaux venus suivent l'exemple de ceux qui sont arrivés avant et c'est le plus souvent sur les conseils de ces derniers qu'ils commencent une cure qui finit souvent si vite et si mal.." (cf : Dr Charles Lavielle, médecin thermal des Baignots, 1886, guide pittoresque et médical du baigneur, page 81 à 85) ( 1898 p. 193 ?)En 1886, Mr Dufourcet donne lecture d'un mémoire (cf : bulletin de la Société de Borda, dax, 1886, l'exploitation du sel gemme au puits Saint Pierre, Éd, Imprimerie typographique et lithographique J.Justère rue neuve et saint vincent, p. 99), dans lequel il étudie, avec son collègue M. Thore la question de savoir si l'exploitaton du sel gemme aux puits Saint Pierre présente, ou non, des dangers pour la sécurité des habitants...."on a commis une grande imprudence en autorisant une telle exploitation au centre de la ville sous un quartier très populeux... les causes principales sontla nature du terrain,... les accidents géologiques et surtout ... à cause du voisinage des eaux thermale. Le puits Lorrin est à une si petite distance des Bains Lauquet, où se trouve l'un des principaux griffons des sources thermales de Dax... il suffirait d'un malencontreux coup de mine pour produire une fissure dans le rempart de glaise et de dolomie qui les sépare et jeter subitement nos eaux chaudes dans l'excavation de la mine, ce qui amènerait probablement une grande catstrophe et suffirait tout au moins pour perturber complètement leur régime et occasionner , par conséquent, de graves préjudices à notre station thermale. " (cf : Société de Borda, 1886, séance du 6 mars, journal d'histoire naturelle de Bordeaux et du Sud Ouest, paraissant à la fin de chaque mois, physique du globe, géologie, botanique, zoologie, anthropologie, 1882,1888, cinquième année, n° 3, 31 mars 1886, Éd, librairie Foret et Fils, Bordeaux, p. 44 )

 

Le 12 juillet 1886, l'enceinte gallo-romaine de Dax est classée monument historiqueEn 1888, c'est le déclassement du chateau. Le ministère de la guerre le cède à la ville qui décide de le remplacer par un ensemble Thermal, Dax-salins-casinoEn 1888, un premier pavillon sort de terre aux BaignotsEn 1889, Charles Lavielle précise dans son livre "du rhumatisme chronique et de son traitement thermal" : les principales sources sont : les sources des Baignots, la source Saint Pierre etc .. " (cf : Dr Charles Lavielle, médecin thermal des Baignots, 1889, Du rhumatisme chronique et de son traitement thermal, Éd, Octave Doin, Paris, p. 171,172)

 

11 mai 1886, Lors du Conseil Municipal, une commission sur les questions thermales est créée  avec 7 conseillers municipaux. (Mairie de Dax, archives municipales,  1 D 106)

 

Ironie de l'histoire, 15 ans plus tard,  le 12 juillet 1886, l'enceinte gallo-romaine de Dax est classée monument historique. Magdelaine Lauquet, décédée en 1891 aura eu le temps de voir tout cela et  elle s'est certainement félicitée de sa résistance à la démolition du rempart Est !

 

En 1888 un premier pavillon sort de terre aux Baignots suivi d'un hôtel en 1894 (avec ascenseurs, électricité et téléphone) et de nouvaux bains en 1897.

En 1888, c'est le déclassement du chateau. Le ministère de la guerre le cède à la ville qui décide de le remplacer par un ensemble Thermal, Dax-salins-casino. La première pieerre est posée  par le Président Sadi Carnot en voyage à Dax.

28-2-1888 -Jeanne Lauquet écrit à Théodore Denis "Maintenant que nous sommes à peu près sorties du piège infernal qu'on nous avait si habilement tendu dans l'espoir que nous ne trouverions personne pour faire valoir nos droits, je viens, Monsieur, vous prier d'avoir la bonté de m'envoyer le compte de vos honoraires qui vous sont dûs pour les dérangements que vous avez eu au sujet du malheureus achat de la villa de Lilas. 

Inutile de vous dire Monsieur, combien nous avons été cruellement peinées de comprendre, hélas trop tard, que vous ne pouviez pas vous occuper de cette affaire. Nous ne vous en voulons pas, croyez le bien, parce que nous tenons assez à vous pour comprendre que pour votre avenir politique où par vos dons naturels, êtes appelés à jouer un jour un rôle important, vous avez des ménagements à prendre, même pour des personnes qui assurément vous trahiront comme elles nous ont trahies. Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations empressées.  P.S. J'enverrai demain chez vous vers les deux heures de l'après midi pour faire prendre la note afin de vous la faire acquitter. (collection personnelle de Madeleine Jogan)

Situation de famille :

En 1887, Jeanne Lauquet a 55 ans et sa mère Magdelaine Lacuquerain épouse Lauquet a 83 ans - Pierre Lauquet, l'époux de Magdeleine est décédé depuis novembre 1868 soit 19 ans qu'elle gère les BSP avec sa mère - Jean Baptiste Defoug, le mari de Jeanne Lauquet, gendarme, a 57 ans. Jeanne Lauquet épouse Defoug et Jean Baptiste Defoug ont 2 enfants :  Gabrielle Defoug (19 ans)  et Edouard Defoug (18ans)

 

11 mai 1888, une commission municipale est nommée qui a pour but de rechercher les voies et moyens d'assurer la prospérité de tl'avenir thermal de Dax (Mairie de Dax, archives municipales,  1 D 105)

 

Devant le développement du thermalisme, le 11 mai 1888,  lors du Conseil Municipal, une commission sur les questions thermales est créée avec 7 conseillers municipaux. Elle est chargée  de rechercher les voies et moyens d'assurer la prospérité et l'avenir thermal de Dax (Mairie de Dax, archives municipales, compte rendu des séances 1 D 105-106)

29 juin 1888, règlement des honoraires et regret de ne pas avoir TH Denis pour avocat  - Lettre de Jeanne Lauquet à Théodore Denis -   sa lettre commence en haut à gauche par le sigle  "+J.M.J. soit Jésus, Marie, Joseph"

Monsieur Denis, Je suis enfin bien contente et bien satisfaite, vous m'avez prouvé que vous êtes bien élevé et digne de votre famille à qui nous devons par des titres de longue date. Je suis heureuse de pouvoir vous envoyer 20 francs au lieu des 15 francs que vous me demandez dans votre très charmante lettre. Vous dites que tout me réussit; hélas, hélas, Dieu me les fait payer ces réussites, mais pas de victoires sans combat.

Laissez moi vous dire avec ma franchise naturelle combien j'ai été peinée de ne pas pouvoir vous avoir pour notre avocat mais je savais parfaitement par qui les coups étaient montés et je n'ai pas voulu vous faire avoir des ennemis. C'est assez de victimes en nous sans que vous soyiez encore victime des méchants, des jaloux. Car je sais parfaitement que vous les trouverez un jour. J'espère que pour des affaire autres ... vous serez pour nous; car je vous crois trop honnête pour ne pas soutenir le droit, la justice et aussi quand l'occasion se présentera nous nous adresserons à vous en toute confiance. Veuillez agréer, Monsieur, de votre fidèle cliente, les plus sincères salutations. Jeanne Lauquet (collection personnelle de Madeleine Jogan)

Situation de famille :

En 1888, Jeanne Lauquet a 56 ans et sa mère Magdelaine Lacuquerain épouse Lauquet a 84 ans - Pierre Lauquet, l'époux de Magdeleine est décédé depuis novembre 1868 soit 20 ans qu'elle gère les BSP avec sa mère - Jean Baptiste Defoug, le mari de Jeanne Lauquet, gendarme, a 58 ans. Jeanne Lauquet épouse Defoug et Jean Baptiste Defoug ont 2 enfants :  Gabrielle Defoug, 19 ans)  et Edouard Defoug (18ans)

 

 

 

 

1 août 1888, Avenir thermal de Dax - Mr L... donne lecture de son travail relatif au développement de Dax thermal. Ce rapport tend à provoquer le syndicat des divers établissements thermaux et à concéder, à titre gracieux, à celui-ci l'emplacement du château fort pour y construire un casino-hôtel. Sous le nom de Société Générale des Bains et Eaux Thermales de Dax, le syndicat exploiterait ainsi les Eaux-Mères des salines de Dax, préalablement monopolisées au profit dela Société. En outre ladite société, après acquisition des terrains "Caule" y construirait de nombreuses villas et créeraient ainsi à Dax, l'industrie du logement. Après avoir supputé les charges et les revenus de la future société, Mr L… conclut en disant : que la station thermale de Dax a besoin d'être mise sur un pied nouveau par des amélioratons à introduire dans la marche des Ã©tatblissements déjà existants sans songer à en construire de nouveaux et par la création de l'industrie du logement et des distractions qui lui font complètement défaut. Or le seul moyen de faire des améliorations c'est d'obtenir par l'intermédiaire et les bons offices de la municipalité au nom de l'intérêt de tous, la fusion des établissements, des terrains et des eaux-mères et de créer un monopole d'exploitation. Celui-ci crée, les capitaux ne lui manqueront pas lorsqu'on aura que la ville est prête, et elle devral'être dans osn intérêt bien entendu, à le soutenir et à l'aider de façon énergique. Cette étude est renvoyée à la Commission su r l'avenir thermal de Dax. (Mairie de Dax, archives municipales, compte rendu des séances 1 D 105)

 

30 septembre 1888, Au nom de la sous-commission avenir thermal de la ville, relative à la demande de déclaration d'intérêt public de la Fontaine Chaude, Mr T… donne lecture de son rapport; la Commission a minutieusement examinéle dossier de cete affaire, a recherché les motifs qui ont fait rejeter la demande formulée le 17-6-184 et vient proposer les moyens qui lui paraissent de nature à faire aboutir les nouvelles démarches. Le rapport conclut :

1° demander l'autorisation pour la source de la Nèhe dite Fontaine Chaude

2° la déclaration d'intérêt public de la dite source; la Commission propose en outre de prendre l'avis d'un jurisconsulte sur le point suivant :"la déclaration d'intérêt public pourrait-elle nuire aux droits de la ville d'utiliser plus tard le calorique ou la force motrice de cette fontaine à un point de vue industriel qui n'emploierait que la température ou les vapeurs sans distraire l'eau de son emploi thérapeutique."

Mr le Maire propose l'impression du rapport de Mr T…

Mr G… s'étonne que la demande de déclaration d'utilité publique formulée par la ville en 1885 soit restée 2 ans, 2 mois et 8 jours dans les cartons de la Préfecture. Il désirerait savoir à qui en incombe la responsabilité. Monsieur T… rappelle qu'à diverses reprises, la municipalité avait réclamé la solution de cette affaire. 

Mr M… craint que les termes du rapport ne soient pas suffisants pour obtenir la déclaration d'utiité publique; quoique celui-ci soit longuement et fortement motivé, il faut réagir surtout sur l'opinion qu'on se fait au dehors des eaux de Dax; des guides vendus dans toute les gares, le rapport de Mr l'Ingénieur des Mines lui-même fait de nos eaux thermales un tableau banal; il faudrait surtout insister sur les qualités chimiques de ces eaux, elles sont sulfatées calciques et, par conséquent, utiles à des traitements spéciaux. Et le traitement par les eaux chlorurées sodiques, lorsqu'enfin un établissements de bains salés sera établie à Dax et que les eaux chaudes de la fontaine ou la Nèhe viendront donner la thermalité qui manque aux eaux mères de la saline de Dax. Mr M… croit indispensable d'ajouter a au rapport T… les considérations qui précèdent. 

Le conseil vote l'impression du rapport auquel seront ajoutés les observations de M. Mora et renvoie à une séance prochaine le contenu des conclusions de ce rapport (Mairie de Dax, archives municipales, compte rendu des séances 1 D 105)

 

21 décembre 1888, Mr T… donne lecture des conclusions de son rapport sur la demande de déclaration d'intérêt public de la Fontaine la Nèhe. La municipalité a reçu d'un journaliste éminent la réponse à la question posée par Mr le rapporteur "nombre de sources minérales sont employées à un usage industriel quoique destinées à l'usage thérapeutique et couramment même à cet usage. La déclaraton d'utilité publique ne porte pas atteinte aux droits de la ville". Mr T… ajoute que la ville ne demandant pas de périmètre de protection, tousles propriétaires peuvent accomplir des travaux dans leurs immeubles sans autorisation. Ce ne sera que lorsque la ville croira que ces travaus peuvent nuire au débit de la source qu'elle en informera Monsieur le Préfet qui suspendra les travaux jusqu'à enquête. Mr le Maire dit que ces trvaux sont de deux sortes : les gtravaux effectuée à ciel ouvert et les travauxde sondagesou souterrains. La déclaration d'intérêt public offre évidemment de grands avantages à la ville mais il ne constitue nullement le moindre danger pour les intérêts de particuliers. 

Légalement personne n'a le droit de donner des bains avec les eaux de la Fontaine Chaude qui n'est pas autorisé. Il est donc indispensable de demander à l'état l'autorisation pour ladite fontaine. A l'unanimité le conseil vote la conclusion du rapport de Mr T… et demande que dans l'exposé des motifs de la déclaration il soit tenu compte des observations faites par Mr Mora sur les qualités chimiques des eaux de la Fontaine Chaude et leurs propriétés thérapeutiques. (Mairie de Dax, archives municipales, compte rendu des séances 1 D 106)

 

En 1889, le Dr Lavielle fait remarquer"... les principales sources sont : les sources des Baignots, la source Saint Pierre, la source de la Fontaine Chaude ou de la Nèhe, les sources des Thermes Romains, les sources des Thermes, le Bastion et Sainte Marguerite, les sources du Port, la source Séris, la 1/2 lune ... les principaux établissements de la ville sont ... le grand établissement des Baignots, les thermes Séris, les Thermes, les Thermes Romains, les Bains Lauquet ou de Saint Pierre..."  Il est interessant denoter que dans cette description faite par le Dr Lavielle, les Baignots ont une place de choix "le grand établissement des Baignots" ! Il était médecin et membre du conseil d'administraton des Baignots ! (référence ?)

 

22 avril 1890,  Le Conseil Municipal de la ville de Dax s'est réuni en séance publique sous la présidence du maire Raphaël Milliès-Lacroix. Au nom de la commission des travaux publics, Mr Lacoste rapporteur fait connaître qu'à la suite des deux bornages en date du 24-5-1871 et du 14-5-1872, la propriété Lauquet sise au bas des remparts Est fut régulièrement délimitée dans toutes ses confrontations.

La 1ère opération révéla et par conséquent consacra le droit de la ville sur la propriété du sol en demi-lune démolie attenante à la promenade des remparts ainsi qu'il est déclaré dans le dit jugement de bornage auquel a acquiescé la famille Lauquet. La construction que celle-ci a élevée sur ce point empiète sur le sol de la demi-lune sur une surface de 8m2,75. A  la suite d'une démarche faite par Monsieur le Maire, Madame Veuve Lauquet a demandé à acquérir non seulement les 8 m2 75 sur lesquels repose l'angle de sa construction mais encore toute la surface de la demi-lune laquelle a une superficie totale de 36 m2,17 et au prix de 10 francs le m2 qui auraient été payés à la ville par les propriétaires des immeubles de la rue Neuve appuyés aux anciens remparts Ouest.

            La commission estime qu'il y a lieu d'acquérir favorablement  la demande  de Madame Veuve Lauquet en ce qui concerne l'acquisition qu'elle veut faire ce qui mettra fin d'une façon amiable à la situation délicate qu'a crée la construction de cette maison sur le terrain communal. 

            Mais la commission a été d'avis qu"il n'y avait pas lieu de prendre pour base la fixation de la valeur du terrain, les propriétaires de la rue Neuve, mais bien le prix de 40 000 F qui fut accordé à la famille Lauquet le 15/9/1873 par le jury d'expropriation pour l'incorporation à la rue du Théatre de 369 m2 de terrain qui leur furent pris à cette époque sur la base le prix du mètre revient à 111,07 francs ce qui pour 36 m2 que Madame Lauquet à demandé à acquérir produit la somme totale de 4017,04 francs. La commission croit que cette base est équitable. Le Conseil Municipal estime : 

- que le prix de 10 francs le m2 offert par Madame Lauquet est insuffisant. 

- qu'en effet ce prix a été accepté par la ville des propriétaires de la rue Neuve pour le sol des remparts Ouest, terrain de peu de valeur tandis au contraire que le terrain contigu à l'Etablissement Thermal de Madame Veuve Lauquet a une valeur considérable.

Le Conseil Municipal délibère :

- consent à aliéner au profit de Madame Veuve Lauquet le terrain qu'elle demande à acquérir au prix de 111,07 francs le m2 (Mairie de Dax, registre des délibérations, 1 D 19, p. 245) 

                  quelles étaient les intentions de la mairie en sur-évaluant  le prix des 44 m2 au pied des remparts de 10 F le m2 (consenti à plusieurs propriétaires au pied des remparts), à 111 F  le m2 représentant le prix de la tractation lors de l'expropriation de la rue du Théatre (cours Julia)  pour un terrain de 369 m2  qui ne se trouve pas au pied des remparts. ?

 

Y aurait-il, à cette époque, deux poids deux mesures pour traîter les habitants ?       

"Au mois de juillet 1855, un nouveau conseil municipal est élu par un collège très restreint d'électeurs. Pardeilhan reste maire et Dompnier adjoint. Malgrè les nombreuses autorisations préfectorales de démolition, les remparts de loin semblent intacts. Pardeilhan est un homme irrésolu. II n'a pas utilisé les autorisations massives de démolition, il manque, ii est vrai, de ressources budgétaires. En revanche, il ne sait pas résister aux demandes d'occupation des remparts par les partieuliers. Ainsi, Ie 12 février 1856, il accorde la concession d'une partie des remparts ouest à Corta, Gilardy et Despax. Les deux premiers sont membres dμ conseil et ée dernier est un ancien eonseiller. Le premier trou dans les murailles avait été accord au receveur des finances, afin qu'il puisse joindre sa maison dans les murs ià sa deuxieme, hors les murs, a travers son jardin des fossés. Entre 1851 et 1870, de telIes dérogations sont nombreuses ; il faut constater que 1a plupart des conseillers en ont profité (Jean Vergès, La démolition des remparts de Dax, 1977, Ed. Castay, p.6. Extrait du bulletin de la société de Borda, à compléter)

 

Y aurait-il, à cette époque, deux poids deux mesures pour traîter les habitants ?

9 Août 1869, le sieur D… de Benesse les Dax, propriétaire d'une maison confrontant à celle de Sieur D… rue Neuve demande la concession du rempart attenant à sa maison sur l'assiette de celui-ci. Cette concession est votée par le Conseil aux mêmes conditions de prix de démolition et de reconstruction que celles imposées à Mr Despax. (référence ?)

 

28-6-1881, le Conseil Municipal approuve le procès verbal d'estimation relatif à l'aliénation en faveur de Mrs Loye Frères d'une portion des remparts évaluant la superficie de terrain à 16 m2 ,40  estimé à 164 F (10F le m2) Mairie de Dax, Archives Municipales, 1 D 104)

"Au mois de juillet 1855, un nouveau conseil municipal est élu par un collège très restreint d'électeurs. P... reste maire et D... adjoint. Malgrè les nombreuses autorisations préfectorales de démolition, les remparts de loin semblent intacts. P... est un homme irrésolu. II n'a pas utilisé les autorisations massives de démolition, il manque, ii est vrai, de ressources budgétaires. En revanche, il ne sait pas résister aux demandes d'occupation des remparts par les partieuliers. Ainsi, Ie 12 février 1856, il accorde la concession d'une partie des remparts ouest à Corta, Gilardy et Despax. Les deux premiers sont membres dμ conseil et le dernier est un ancien eonseiller. Le premier trou dans les murailles avait été accord au receveur des finances, afin qu'il puisse joindre sa maison dans les murs à sa deuxième, hors les murs, a travers son jardin des fossés. Entre 1851 et 1870, de telIes dérogations sont nombreuses ; il faut constater que 1a plupart des conseillers en ont profité (Jean Vergès, La démolition des remparts de Dax, 1977, Ed. Castay, p.6. Extrait du bulletin de la société de Borda, à compléter)

 

 

 

 

 

 

 

           

 

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