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Une promenade tranquille dans l'avenue Saint Vincent de Paul, qui mène du pont de Dax à la gare,  permet de découvrir des très intéressantes architectures et des maisons anciennes.  La recherche de la date de construction de certaines de ces maisons a été infructueuse. Alors que pour la place Joffre, le service de l'urbanisme de la ville de Dax a pu communiquer la date de construction de certaines maisons, pour l'avenue Saint Vincent de Paul, il semble qu'il n'y ait pas d'archives assez anciennes mentionnant cela.

En partant du principe que le Sablar appartenait à Saint Paul lès Dax, j'ai aussi dirigé mes recherches aux service des archives de Saint Paul Lès Dax et à l'association des amis du vieux saint paul : sans succès. Il me reste donc le Service des Impôts Fonciers de Dax pour retrouver quelques dates de constructions de ces maisons sur l'avenue Saint Vincent de Paul. En attendant, faisons la visite des maisons de cette rue. Toutes les maisons de la rue n'ont pas été retenues mais seulement celles qui présentent un caractère intéressant. Si d'autres maisons de cette rue vous plaisent, dites le nous en prenant contact à travers ce site.

Comme pour le côté droit de la rue, les rez de chaussée des maisons sont souvent occupés par des magasins. En cela se continue la tradition commerçante de cette rue. Seulement, les commerces changent souvent d'objet et de propriétaires. Vous trouverez peut-être d'autres commerces que ceux cités.

du pont, à la gare  - les numéros impairs  sur le côté gauche de la rue (le chiffre après le n° de la rue est le n° du plan cadastral)

à gauche juste après le pont,  débouche l'avenue des Tuileries, puis un peu plus loin, la place du Sablar et la place Joffre . Ces espaces sont présentés dans la visite du circuit n° 1 : côté Adour

Les maisons mentionnées ci-dessous présentent un aspect intéressant; certaines ont été groupées afin de les voir dans un ensemble et de respecter leur architecture car certaines d'entre elles ont été divisées en plusieurs logements alors qu'à l'origine elles appartenaient à la même architecture et à la même famille. 

Du n° 1 à n° 15(239AI), Au début de l'avenue Saint Vincent de Paul, l'espace est occupé par un immense immeuble de 6 étages, sans charme mais qui a une histoire singulière; c'est l'immeuble LE GOYA. Quel drôle de nom pour un immeuble construit en 1970 ! et pourtant non ! 

Pourquoi cet immeuble s'appelle-t-il le Goya ? Deux versions sont racontées qui probablement ont quelques vérités : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

               cf :http://paulinebessonart.wix.com/dax-sablar#!2-av-tuileries/c7pz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

                                                                                                                                                       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le n° 17(240AI) , un peu écrasé par le Goya, présente une architecture rénovée avec un crépis beige sur la façade et des encadrements en pierre apparente, y compris sur les fenêtres du premier étage et des combles aménagés et la présence de garde-corps en bois. C'était un commerce alimentaire "le four de Marie", malheureusement fermé - peut-être comme beaucoup de commerces de cette rue - pour cause de diminution d'activité due à la rénovation de la rue et à l'absence de parkings de proximité.

Une photo ancienne de 1905permet de visualiser cet immeuble avant que le Goya ne soit construit et de comprendre que ce petit immeuble est très ancien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entre le n° 17 et le n° 19, c'est l'impasse Saint Vincent de Paul qui si elle pouvait parler raconterait de fort étranges histoires.  En 1887, "les négociants de l'impasse demandent à ce que l'on remplace le pavé de galets par du macadam compte tenu que dans ce petit quartier, les chariots sont importants et très nombreux... les pieds de animaux glissent sur les galets" La mairie répond à leur demande et quelques années plus tard les pavés sont concassés et la rue est empierrée avec des pavés concassés. Aujoud'hui, il ne reste plus rien de ces galets. Seul un trottoir en pierre donne un air ancien au macadam !  Au bout de la rue, un grand cube noir : c'est le cinéma multiplex  "grand club" de Dax dont l'entrée se trouve dans l'avenue du Sablar.  Au milieu de la rue sur la droite, une maison est décorée d'une tête de cheval au 1er étage. Cela a une signification.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le n° 19(18AI) présente, sur deux étages, 8 fenêtres avec des volets persiennes et volets pleins de couleur marron sur rue et 3 fenêtres sur l'impasse, dont une dans les combles avec volets de couleur verte). Les murs sont en crépi beige et l'encadrement des fenêtres est en pierre apparente. Les commerces du rez de chaussée sont d'architecture assez classique pour ne pas dénaturer l'ensemble.

 

le n° 23(19AI) est particulier dans cette rue. C'est un immeuble en pierre, non crépi, de deux étages avec linteau et encadrement en relief  de pierreau niveau des fenêtres et tout au long des bords de la façade sur rue .

En regardant de chaque côté de l'immeuble, on se rend compte qu'il y avait des immeubles accolés qui ont été détruits, d'un côté pour faire un parking et de l'autre pour la percée de la rue du Sablar.La présence de deux magasins et  l'absence de porte d'entrée sur la façade rue fait qu'on se demande où se fait l'entrée de cet immeuble; probablement sur le côté rue du Sablar où, au dessus des publicités, on peut distinguer des combles aménagés et une partie rénovée avec une porte  marron en haut d'un escalier extérieur. Cette maison comme quelques autres dans l'avenue a subi un remaniement évident, au fur et à mesure des années et des siècles. Faire son histoire sera très interessant. 

LES MAISONS DE L'AVENUE SAINT VINCENT DE PAUL

à gauche, les numéros impairs

 

Le n° 27,(33AI) après la rue du Sablar (voir circuit 2 - sablar centre),  cet immeuble présente deux étages et des combles aménagés.  avec des volets persiennes.  L'enduit de façade, cache des entourages de fenêtres en pierre apparente. L'entrée de cette maison se fait par une petite impasse dans la rue du Sablar. La façade sur la rue du Sablar est étendue et présente de  nombreuses ouvertures d'aération. C'est aussi un immeuble qui a été remanié lors de la percée de la rue du Sablar. 

Du 29 au 31 bis,(213AI), c'est une immense façade qui présente 12 fenêtres au 1er et 2ème étage et 6 fenêtes avec volets en combles aménagés. La façade a été recouverte de crépis ainsi que les encadrements des fenêtres en pierre. 

le n° 33(201AI) présente deux étages avec des combles aménagés. A remarquer la fantaisie de la couleur des volets : marron au 1er étage, gris au 2° étage et au niveau des combles. Au premier étage, un balcon  en ferronnerie sur des corbeaux  surplombe un passage couvert fermé d'une grande porte. A l'arrière de la maison, il y a une cour et un jardin avec des logements et un grand espace garage. En y regardant de plus près, il semble que ce n° 33 faisait partie du corps de bâtiment 29 à 31 bis (voir la continuité du toit et la ressemblance des volets). Cet ensemble a servi de négoce semble-t-il à un commerce d'alimentation en gros au début du siècle.  

le n°35(28AI), bel immeuble étroit en pierre de taille, présentant  une recherche architecturale  avec des murs ouvragés et une corniche décorative ,  deux étages avec des porte-fenêtres aux volets métalliques gris et trois balcons en fer forgé ouvragé, un grand au rez de chaussée et deux petits au 2° étage. Au rez de chaussée, se trouve le commerce portugais "Viola" et  l'entrée de l'immeuble.

Le 37-39(252AI) présente une belle façade avec 10 porte-fenêtres sur balcons particuliers en fer forgé. Toutes les ouvertures ont des impostes et un encadrement en relief en pierre. Les magasins du rez-de chaussée ont respecté l'architecture de la façade et la corniche sous toit est ouvragée. Il est signalé (à verifier) que seule la façade sur rue existe, l'intérieur est démoli, pas de toiture ; seul un bâtiment arrière existe. L'entrée se fait par une porte cochère. 

Le 41-43(26AI) présente 8 fenêtres cintrées sur deux étages (sur un crépi foncé) et 3 magasins au rez de chaussée sur un crépi clair  avec une large porte d'entrée en bois marron foncé. Les fenêtres au 1er étage ont un encadrement apparent, fait de brique rose en relief et celles du 2ème étage ont un encadrement en pierre et des balcons particuliers en ferronnerie. L'ensemble de la façade est harmonieux. 

Histoire de l'immeuble Goya. A l'emplacement de cet immeuble, il y avait une maison bourgeoise où habitait Melle Largeteau. Elle recevait un courtier, Mr Régnier qui s'occupait de ses affaires.  Un jour, elle lui dit : "j'ai un tableau que je veux vous laisser en héritage. Ce n'est pas grand chose mais il n'est pas mal". Melle Largeteau est décédée sans faire de testament. La famille a hérité du tableau  et l'a fait expertiser. C'ETAIT UN GOYA !!!, un vrai, que la famille a vendu au musée du Prado à Madrid, en Espagne. N'étant pas de Dax, ils ont aussi vendu la maison qui quelques années plus tard fut remplacée par l'immeuble "le Goya" Et voilà l'histoire du nom de cet immeuble telle que me l'a racontée Mr S... un habitant du Sablar  depuis 1936

à gauche, le n° 17 rénové

de face

 

 

à droite le n° 17 de profil

en 1905

on voit bien les deux

lucarnes au 2° étage

et les deux fenêtres

au 1er étage

à cette époque la maison

a des volets et une

devanture de boutique

avec un bec de gaz

d'éclairage de la rue

après le n°17 on devine l'entrée de l'impasse Saint Vincent de Paul 

 

le café de la Bourse,  (2° devanture à gauche) dans l'immeuble LUBBAN qui a été remplacé par l'immeuble  LE  GOYA

 les négociants en bois devant le café de la Bourse. Parmi tout cet aéropage  masculin, il y a une femme  au milieu de la photo

Histoire de la tête de cheval

Dans cette impasse, qui ne ressemblait en rien à celle d'aujourd'hui, et qui donnait dans l'impasse des muletiers il y avait une auberge, avec une tête de cheval sur la façade. Cette auberge était tenue par une femme. C'était l'auberge "Chez Charlotte" 

C'était là que les muletiers attendaient leur chargement ou bien se reposaient après leur déchargement au port. 

On dit, qu'ils prennaient de la distraction avec des dames mais surtout ils mangeaient et buvaient beaucoup jusqu'à être ivres.

Mais heureusement pour eux, leurs mules douées d'un fort instinct vers l'écurie les ramenaient à la maison sans encombre

2) une autre version racontée par Mme G. L... grand mère de l'auteur Marie Despax de Goos :

En 1822, le grand peintre Goya se disposait à quitter l'Espagne. Il avait 76 ans. Il était sourd... sa vue baissait. Mais son extraordinaire vitalité, son talent plus parfait, plus jeune, plus fécond que jamais. Depuis 1799, il avait été peintre à la cour d'Espagne... sa vie privée n'était pas exemplaire. Devenu veuf en 1811, il avait pris comme gouvernante une cousine élioignée, Léocadia Weis... c'était mal vu dans la famille... il se sentait suspecét et indésirable. Il préféra s'en aller d'Espagne.

En 1822, aux environs de sa 80° année, Goya entrepris une série de voyages... qui le conduirent à Bordeaux ... une de ses étapes semble avoir été Dax où il aurait habité, pauvre et presque exilé, ... dans une petite maison basse, après le pont, (au début de l'avenue Saint Vincent de Paul) dans la famille CAMENTRON et pour remercier ses hôtes, il avait peint un ou plusieurs portraits. Il avait un atelier et quelques élèves..."

Selon cette 2° version écrite en 1950, , "la vieille maison existe toujours ainsi qu'une magnifique toile ; elles ne sont jamais sorties des mains de la famille Camentron. Elles appartiennent aujourd'hui à Melle Largeteau qui m'a montré le portrait : celui de son trisaïeul. C'est une oeuvre ravissante que j'ai vue : un homme d'environ 70 ans, aux cheveux blancs, au teint très frais d'ancien blond, l'ovale est allongé, le  nez très fin; les yeux clairs, assez rapprochés, regardent avec une grande sagesse, un peu de ruse et de mécancolie. La figure est de face mais le buste est de 3/4 très bien posé. Il est vêtu d'une redingote bleue avec une importante cravate et un haut de col blanc. Son bras droit est replié sur la poitrine et la main tient une lettre où se trouve la signature du peintre.

L'oeuvre est caractéristique de la dernière manière de Goya... Le tableau ayant subi il y a quelques années un léger accident fut réparé à Paris par les soins d'un parent de Melle Largeteau, expert des musées de la ville qui en a certifié l'authenticité. Une tradition transmise par la famille Largeteau : une fois le portrait achevé on voulut que Mr Camentron mis son nom sur l'enveloppe qu'il tient à la main afin de conserver le souvenir de son écriture. Le vieillard s'y refusa en disant que ce n'était pas le rôle du modèle. Le peintre reprit son pinceau et signa lui-même avec le chiffre 25 (peut-être 1825).  (Marie Despax, Goos, Traces à Dax d'un séjour du peintre Goya, bulletin de la Société de Borda, 1949-1950, n° 73-74, page 64-67)

A la place de l'immeuble Goya existait aussi, plusieurs commerces et habitations dont le café de la Bourse où se retrouvaient les négociants en bois qui traitaient leurs affaires entre Dax, les Etats Unis et la Grande Bretagne et qui pour conclure leur marché se tapaient "dans la main". Des habitants du Sablar parlent de ce café qu'ils ont connu et qui étaient fréquenté aussi par les employés de la Banque "Comptoir National d'Escompte de Paris" qui se trouvait sur la place Joffre dans l'actuelle Résidence des Tuileries où il reste des coffre-forts qui n'ont pas pu être enlevés à cause de leur poids et une chapelle fermée qui a longtemps servi mais qui tombe en ruine.

Le 45(53AI)  est un petit immeuble harmonieux de deux étages, ayant 3 fenêtres avec volets au ler étage et 3 porte-fenêtres avec volets et balcons en ferronnerie au 2° étage. Au rez de chaussée, se trouve le dépôt Dutouya. L'entrée de l'immeuble se fait par une grande porte cochère.

le 47(52AL) est un immeuble des années 1970 et ne présente aucune particularité sinon qu'il a une toiture en terrasse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Il existait autrefois les numéros 65-67 avant le percement de la rue Molia. J'ai pu

   reconstituer l'histoire de ces deux numéros par Odile Buntz,  petite fille de Raymond

   Molia. Cette histoire mérite d'être racontée afin de ne pas oublier le passé et ce que cette

famille à apporté dans le développement de la ville

Témoignage d'Odile Kuntz envoyé par Mail: 

    "Je viens de découvrir votre site que j'ai parcouru avec plaisir. J'ai constaté que dans

   l'avenue St Vincent De Paul  n'apparaissait pas le numéro 67, pour cause il a été démoli pour le percement de la rue Marie et Raymond Molia, qui étaient mes grands-parents... Mes  grands-parents tenaient un commerce "d 'épicerie en gros"  jusque dans les années 60/65. Auparavant mes arrières grands-parents tenaient au même endroit un commerce de   "denrées coloniales en gros" ... toute une époque !"

Je reviens vers vous un peu tardivement mais j'avais toujours en mémoire votre site et ces quelques photos retrouvées de la devanture du Magasin de mes arrières grands parents Abel Molia que je voulais vous faire parvenir. L'entreprise de mon arrière grand-père Abel Molia était située au 65/67 Av St Vincent de Paul et a été continuée par mon  grand-père Raymond Molia avec son frère Gabriel et leur beau-frère Gaston Beguery, le mari de leur sœur Madeleine Molia. Ce  commerce s'appelait  épicerie en gros," Molia, frère et Beguery".

Je vous mets en pièce jointe une photo de la devanture de ce magasin de "denrées Coloniales", même si aujourd'hui ceci n'est pas politiquement correct ! Ce magasin a perduré jusqu'au milieu des années 20/30 et a ensuite été transformé en "grossiste d'épicerie". Je me souviens bien du camion qui chaque jour partait  approvisionner les nombreuses petites épiceries des Landes principalement jusqu' à la fin des années 60. Mon grand-père avait en parallèle un commerce de produits pétroliers de la marque Shell Ma grand-mère Marie Molia avait un atelier de coupe et couture dans lequel travaillaient des coutières. Elle a géré cet atelier, là encore jusqu'à la fin de années 60. 

Cet entrepôt et leur maison familiale ont été détruits pour percer la rue dénommée Marie et Raymond Molia en 1993. Je vous mets un petit article que j'ai retrouvé dans les archives de ma mère décédée en 2021.

J'ai aussi une photo des inondations de 1952 : photo prise le 5 février 1952. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En traversant la rue Molia, nous arrivons au n° 71

 

 

L'immeuble 71-73-75(77AL) présente un crépi rose vif sur les deux étages avec 8 ouvertures dont 3 au premier étage ont des volets pliants blancs et un volet pliant marron au 2° étage. Deux magasins et l'entrée de l'immeuble occupent tout le rez de chaussée.

 

Le 77-79(233AL) (EG assurances et laverie du Sablar)  présente 6 fenêtres sur ler étage  et combles aménagés avec encadrements en pierre en relief. L'harmonie de la façade vient des couleurs : crépis beige et volets vert mousse clair  et des boutiques qui ont respecté l'architecture même si les fenêtres du milieu n'ont pas de volets

 

Le 81 à 91(46AL) est un très long immeuble - à deux entrées - aux murs enduit de topal écrasé jaune paille et 2 inclusions en lissé blanc avec 12 volets persiennes  marrons disparates et garde-corps en ferronnerie,  sur deux étages et des magasins au rez de chaussée. Toutes les ouvertutres ont un encadrement en pierre apparente

 

Le 93(65AL) (cabinet de comptable) présente une façade classique de couleur beige clair et en bon état, avec un rez de chaussée en pierre apparenten   et 6 fenêtres au 1er et 2ème étage. toutes les ouvertures ont un entourage de pierre apparente.

 

Le petit immeuble qui fait l'angle avec la rue Molia a probablement du être amputé lors de la percée de la rue. Le mur sur la rue Molia a été renforcé en pierre apparente. Sur sa façade sur l'avenue Saint Vincent de Paul, cet immeuble présente 4 fenêtres avec garde-corps en ferronnerie agrémentés de fleurs, des volets persiennes et une corniche décorative sous le toit. Plusieurs restaurants se sont succédés dans ces murs dont le Saint Vincent qui a émigré dans une autre ville lors des travaux de rénovation de l'avenue.

5 fevrier 1952 inondation Dax.jpg
devanture Abel Molia.jpg
Atelier coupe et couture Mary Molia.jpg
Inauguration Rue Molia.jpg

à gauche, le n° 93 avenue saint vincent de paul autrefois et aujourd'hui

Le n° 107(69A) aussitôt après la rue Jules Bastiat, est le siège de la mutuelle de l'enfant et de la famille. C'est un beau bâtiment en pierre apparente (murs piqués en moellons apparents), chainage d'angle, corniche en pierre sous avant toit, et trois hautes ouvertures  sans volets. Cet immeuble  est défiguré par le bureau au rez de chaussée, qui présente une architecture manquant de discrétion. 

 

Les n° 109(71AM), 111(72AM), 113(73AM), 115 74AM), font partie du même bâtiment présentant un étage sur rez de chaussée , bien qu'ayant été divisé  aujourd'hui plusieurs appartements et commerces. On peut donc penser que comme plusieurs autres grands bâtiments de cette rue, celui là servait aussi au négoce.

Le n°109 a des persiennes vert clair et un enduit lisse blanc à l'étage ainsi qu'une corniche décorative en pierre sous toit . Les ouvertures  du rez de chaussée possèdent un encadrement en pierre apparente et un enduit projeté rose apporte une harmonie de couleur pour le magasin de coiffure l'Hair du Temps. L'entrée du logement se fait par une impasse en pierre à l'arrière  par la rue Bastiat 

Le n° 111 présente la même configuration que le 109 mais possède en plus des combles surélevées genre pigeonnier sur le toit avec une fenêtre sans volet. Chaque ouverture du rez de chaussée et du 1er étage a un encadrement en pierre en relief et une imposte. La porte d'entrée de couleur marron est en ferronnerie sur sa hauteur. Les persiennes du 1er étage sont de couleur bleu et le volet roulant  du rez de chaussée est de couleur marron.

Le n°113 présente un mur ocre foncé avec au rez de chaussée et au 1er étage des encadrements de piere et imposte sur la porte d'entrée et les deux fenêtres sans volet. C'était une auto école avec une importante décoration, maintenant inoccupée

Le n°115 est la fin de cet imposant immeuble avec encadrement, impostes sur portes et fenêtres  et corniche  en pierre. Au 1er étge sur les 3 fenêtres deux ont des volets gris. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                        109(71AM)                                   111(72AM)                                           113(73AM)                                             115(74AM)

Les 119(76AM), 121(77AM)  et 123(78AM) font partie du même bâtiment,  séparé en trois appartements : rez de chaussée et un étage avec des fenêtres et porte d'entrée en cintre et encadrement en pierre avec imposte, un soupirail avec ferronnerie par appartement

Le n°119(76AM)  la porte d'entrée et la fenêtre du rez de chaussée sont protégées par une ferronnerie. Il vient d'être rénové. 

Le n°123((78AM) possède une façade largement occupée par le magasin du rez de chaussée. Il ne reste d'apparent que le mur du premier étage en enduit lisse gris et les ouvertures sans volets du premier étage avec encadrement en pierre cintré et imposte

 

Le 125(86AM) est un grand immeuble en crépis beige avec chainage d'angle.  Au 1er étage, trois portes fenêtres avec encadrement et imposte en pierre apparente et en relief, avec balcons particuliers (celui du milieu repose sur des corbeaux) .  Les combles aménagés présentent  3 grandes lucarnes (porte-fenêtres)  décorées de chapeaux  en pierre et balcons en fer forgé. Le rez de chaussée est dénaturé par le percement de vitrines sans respect de l'architecture de cet immeuble. 

Le 127((87AM) est un grand immeuble - sur 1 étage - de qualité architecturale certaine. avec un encadrement en pierre des fenêtres et portes, un chaînage d'angle, un grand balcon en ferronnerie soutenus par 3 grands corbeaux et une corniche décorative. Un portail en ferronnerie donne accès à un terrain à l'arrière de la maison. Le rez de chaussée est décoré en pierre avec de nombreuses modératures. 

Le n° 133 attire l'attention par son architecture unique dans la rue. C'est  à

 

l'origine une maison art déco de l'architecte Prunetti avec corniche, arcades,

 

corbeaux, balcon en béton cintré, ferronnerie et décoration de façade ainsi qu'un

 

soupirail sur rue. Malheureusement c'est une maison Prunetti dénaturée

 

par unerénovation non respectueuse.

le 129(88AL) possède deux étages sur rez de chaussée dont une devanture commerciale qui dénature l'harmonie de l'immeuble. Les ouvertures (fenêtres et porte avec imposte) ont un encadrement de pierre et l'immeuble possède un chainage d'angle.  On peut voir 2 percements de ventilation en  façade Rch. et ler étage.

le 131(89AL) est un grand immeuble à deux étages avec une qualité architecturale certaine. Les ouvertures (portes, fenêtres, devanture commercialel possèdent un encadrement en pierre et des impostes. Au 1er étage, 3 porte-fenêtres avec volets persiennes à rabats s'ouvrent qu'un grand balcon en ferronnerie sur des corbeaux. Une corniche décorative court sous le toit. Le grand portail en ferronnerie permet aux voitures d'entrer à l'arrière de l'immeuble

 

n°137(161AM)  possède deux devantures au rez de chaussée (une grande et une petite) avec encadrement en pierre blanche. Malgré la publicité géante de la boite à pizza, on peut retrouver l'architecture originale et recherchée de cette maison avec une porte en arrondi au rez de chaussée, une porte fenêtre sur balcon en pierre et ferronnerie sur deux grands corbeaux au ler étage, sur enduit rose  et deux fenêtres avec volets. La toiture est en terrasse avec une corniche décorative. De chaque côté de la maison, deux impasses permettent d'accéder à un parking derrière la maison.

 

n° 147(22AM) ne présente rien de particulier sinon une dysharmonie de façade venant d'une devanture commerciale décalée...A noter au rez de chaussée, les 4 colonnes blanches sur fond beige.

 

 

Le 149(21AM) est une villa  - de qualité architecturale recherchée - d'un étage sur rez de chaussée séparée de la rue par une clôture en ciment et ferronnerie, un jardinet avec arbustes. et un portillon en ferronnerie. A gauche au 1er étage sur une avancée, une porte  fenêtre - avec encadrement et linteau décoratif  - donne sur un balcon en  ferronnerie. Le toit est couvert de tuiles plates marseillaises. Au premier étage,  au dessus de la porte d'entrée, on peut voir une ouverture d'aération et d'éclairage arrondie avec imposte sur corbeaux . La fenêtre au premier étage repose aussi sur de corbeaux et possède une imposte. Un grand portail en ferronnerie permet l'accès de véhicule entre n° 147 et n° 149

le 155(8AM) ne présente rien de particulier sinon une dysharmonie entre le rez de chaussée et le 1er étage compte tenu de la devanture d'un ancien restaurant. L'entrée dans l'immeuble sa fait par une impasse mitohyenne avec le n°157(206AM)

Le n°157(206AM) présente deux étages sur rez de chaussée avec trois couleurs de façade et une annexe rose à la devanture arrondie de style oriental. La façade possède 12 fenêtres avec des volets de couleur marron et au rez de chaussée la devanture d'un restaurant.

On ne peut terminer ce circuit des numéros impairs de

l'avenue Saint Vincent de Paul sans parler du n° 175, qui possède au rez de chaussée une devanture commerciale, surmontée d'une frise décorative en pierre et  qui semble avoir respecté l'architecture de cet ancien hôtel  dont le nom Normandy s'inscrit en lettres en fer forgé sur le balcon en ferronnerie style art déco au 1er étage. Le balcon du 2ème étage sur corbeaux est lui-aussi en ferrronnerie style art déco. Toutes les ouvertures donnant sur les balcons sont des porte-fenêtres munies de volets pliants.

                                    n°161(197AM)                                                                                                                 N° 167(12AM)

 

les numéros 161(197AM) et 167(12AM) terminent  la visite des N° impairs des maisons à l'architecture intéressante de la rue Saint Vincent de Paul.

le n° 161(197AM) présente une architecture recherchée de "style néo romain antique"  de couleur rouge rosé, avec un chainage sur les côtés et au niveau des devantures aux volets fermés. Au 1er étage deux porte-fenêtres s'ouvrent sur un balcon, sol en pierre sur corbeaux et appuis en ferronnerie. Sous le toit court une corniche décorative bien conservée. 

le n° 167(12AM) est un immeuble de qualité. Il présente un RCH + 2 étages avec  une corniche décorative en forme de balcon au niveau du toit. Au niveau des

1et et 2ème étage l'immeuble est partagé en deux parties  :

- à gauche il possède 3 fenêtres  avec encadrements au 2° étage avec garde corps en ferronnerie, 3  porte fenêtres au 1er étage avec balcon en fer forgé. Le rez de chaussée de cet espace à gauche possède une porte d'entrée en ferronnerie avec imposte  et  deux devantures commerciales  discrètes

- à droite, au 2° et 1er étage deux grandes porte-fenêtres  donnent sur balcons en ferronnerie et cete partie droite se termine au rez de chaussée par une devanture commerciale. très voyante et qui dénature cet immeuble de qualité. 

 

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