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le sablar côté gare

 

 

circuit rouge sur la carte

CIRCUIT 2 - de la rue des Artisans (pres de la gare) a I'avenue Saint Vincent de Paul

 

Le départ de ce circuit est situé dans la rue des artisans (nommée en 1966) juste avant Ie pont qui traverse la voie de chemin de fer.

Ce nom de rue rappelle l'activité ancienne et actuelle de ce quartier. Elle longe la voie ferrée. On entre dans un quartier industrieux avec ses entreprises et ses maisons sur rez-de chaussée ou à un étage (pas de grands immeubles). Au bout de la rue, à droite , sur les hauteurs on peut admirer l'église de saint vincent de paul et son abside du 12° siècle et son grand orgue magnifique.. Aliénor d'Aquitaine a financé sa construction. Cette église se trouve sur le chemin de sant jacques de compostelle et vaut le détour pour admirer son abside qui témoigne de l'influence catalane et navarraise. On peut la visiter q en traversant le pont par la rue Charles Domecq. Peut-être vous rencontrerez dans la rue un pélerin (avec son bâton et sa coquille saint jacques)  se rendant à saint jacques de compostelle et venant demander asile pour passer la nuit dans le refuge tout prôche.

 

l'église saint vincent de paul et son grand orgue (wikimedia)

On ne peut pas quitter la rue des artisans, tout près de la commune de SAINT PAUL LES DAX, ou SAINT PAUL (pour les initiés) sans raconter quelques épisodes de cette commune très voisine de Dax,  et dont l’histoire vaut bien une visite.

 

Les origines de la ville de Saint Paul les Dax

Gaston Paré dans son “histoire de Saint Paul les Dax” édité par la mairie de Saint Paul, (1971)  nous apprend que les origines de cette ville remontent au moins à la période gallo-romaine, dans les premiers siècles de notre ère.

                  On s’est demandé si les légions de César qui s’étaient installées à Dax étaient venues sur la rive droite de l’Adour, constituées de prairies inondées (barthes) jusqu’aux collines boisées plus haut dans la vallée. Aujourd’hui il semble que oui compte tenu des vestiges retrouvés et comme le dit Gaston Paré : “il existait au bas de notre colline, une source d’eau potable dite “source de la médaille” dont les eaux captées étaient acheminées vers la rive gauche de l’Adour  où on en manquait, par un aqueduc dont une partie des structures gallo-romaines subsistaient encore dans la vallée mais qui ont depuis totalement disparues.”

                  Après la paix et la prospérité romaines, vint l’invasion par les barbares très interessés par les richesses  du pays. Gaston Paré fait remarquer : “Sans doute les dacquois d’alors, réfugiés à l’intérieur de leurs solides et belles murailles se soucièrent fort peu de ce qui se passait sur la rive d’en face. Mais l’envahisseur GOTH et VISIGOTH dut ne pas manquer en bon stratèg,e de leur couper l’eau de la “médaille” en  ruinant l’aqueduc et les constructions annexes et voisines”.

                  Le christianisme s’installe au V° siècle et la première église chrétienne fut dévastée par les barbares normands en 848.  Reconstruite en 980 où l’on retrouve dans les archives que le VICOMTE de DAX fit à l’ermite de St PAUL “un don pour reconstruire son église” (Dufourcet)

                  Comme le souligne Gaston Paré : Les voisins “béarnais qui vinrent assiéger DAX en 1107 écumèrent-ils aussi la rive droite du fleuve ? Sans doute rasèrent-ils à leur tour l’ermitage cher à l’évêque Gombaud qui en 1169 excommunia un de ses cousins qui s’était emparé des offrandes destinées à la reconstruction…Quoi qu'il en soit, la paix une nouvelle fois revenue, sur les vieilles pierres épargnées du XI° siecle commença de s'élever l'église romane dont I'abside fait aujourd'hui notre fierté. Cette église fut-elle jamais terminée ? On peut en douter. Sa construction commencée au début du Xlle siècle par Ie chevet (cela se voyait souvent) dut être interrompue, vraisemblablement pour manque de fonds, reprise et continuée dans le style ogival ainsi qu'en témoigne un dessin de 1612 conservé à la Bibliothèque Nationale. Le clocher, séparé de l'édifice, vint compléter I'ensemble au XIV° siecle. Et à I'entour vinrent peu à peu se grouper comme d'usage les éléments du centre spirituel de la paroisse : résidence du desservant, cimetière, entre autres dont il ne reste rien que quelques sarcophages exhumés au cours des travaux de restauration ».

                  Gaston Paré ajoute : « Du XIV° au XVIII° siècle, iI ne reste que peu de témoignages particuliers de la vie Saint-Pauloise. Seuls de vénérables registres de baptèmes, mariages et sépultures, dont le plus ancien date de 1623, montrent la vitalité toujours croissante de la paroisse. C’est que durant toute cette période l'histoire de SAINT-PAUL- LES-DAX se confond avec celle de DAX, cité dont elle ne constituait en fait qu'un élément. La paroisse de Saint-Paul dépendait en effet pour Ie spirituel religieux de l'Evéché d'AIRE et, pour le temporel et l'administration civile de la Ville de DAX, siège du présidial, Sénéchaussée des Landes, Généralité de BORDEAUX. Ces autorités étaient représentées sur place par un Jurat et un Trésorier. Les registres tenus par le curé de la paroisse constituaient I'embryon de ce qu'on a appelé depuis « l'Etat Civil ».

                A la veille de la Révolution de 1789, la paroisse de SAINT-PAUL comportait comme limite naturelle avec DAX la rive droite de l'Adour (- en aval -)  du ruisseau de Lestrilles (paroisse de MEES) jusqu'a  (- en amont -) environ une demi-lieue du lieu-dit « Castetcrabe ». (Amorce de la delimitation de la paroisse de Pouy.) Des frontières assez imprécises entre ces deux points ceinturaient une surface de 6200 de nos hectares , … ensemble très vaste constitué pour la plus grande part de landes boisées ou non, de terrains en nature de prairies et de terres cultivables.

                La population {1050 habitants) se trouvait soit agglomérée dans quelques hameaux … soit dispersée dans des fermes ou métairies isolées. Pour une part moins grande, un quartier à concentration importante (350 habitants) s'élevait en bordure de l'Adour, a proximité du port fluvial (dit de Coupe-gorge) (- à hauteur de la gare actuelle)  et formait  une tête du pont reliant les deux paroisses de DAX et SAINT-PAUL. Là étaient concentrés la plupart des négoces et services habituels en de tels lieux et leur prospérité était grande. Cétait le Faux-Bourg du Sablar. On y accédait par deux voies importantes. L'une dite « Chaussee de SAINT- PAUL» traversait la paroisse du nord au sud et aboutissait à l'entrée du pont. (c’est l’actuelle avenue saint vincent de Paul) Elle est dénommée parfois route de SAINT-PAUL à SORDES. L'autre se greffait sur la première et se dirigeait … vers la route royale venant de BORDEAUX….

                 Un certain nombre d'habitations jalonnaient ces divers itinéraires. Habitations rurales pour la plupart mais aussi à vocation commerciale : auberges, commerces d'alimentation, relais de la poste aux chevaux, relais des fourgons de service qui profitaient avantageusement de la circulation relativement dense des voyageurs de passage sur la route royale. Construite un peu à l'écart, l'église paroissiale constituait cependant le coeur de la cité. En effet, non seulement le desservant assurait le culte légal, tenait la « comptabilité » des vivants et des morts mais encore jouait le rôle de trésorier pour I'ensemble de la collectivité; il est hors de doute qu'il était un des rares à posséder la culture nécessaire, au milieu d'une population rurale travailleuse mais peu instruite en sa majorité. Plusieurs ruisseaux en provenance de la Lande traversaient la paroisse du nord au sud pour se jeter dans l'Adour. Leur force hydraulique ne restait point inutilisée. Chacun alimentait un ou plusieurs moulins … dont certains tels Abesse et Poustagnacq eurent d'autres activités industrielles que de moudre le grain. Ce qui prouve que les céréales ne manquaient pas dans la Paroisse et que le travail des exploitants qu'ils soient métayers, fermiers ou petits proopriétaires, portait ses fruits.

                L'élevage était aussi fort florissant; bovins et moutons à l'aise sur de nombreux paturages, porcins dont le nombre important est attesté par force réglementations en ce qui concerne les chênes et le glandage …Notons enfin I'exploitation de la forêt : produits résineux, bois de chênes et de pins, étaient I'objet d'un trafic considérable. Certains de ces bois amenés par charrois jusqu'au port de Coupe-Gorge étaient acheminés par flottage jusqu'à BAYONNE par l'Adour que fréquentaient également force gabares chargées de produits industriels.

 

SAINT-PAUL était donc prospère. Mais la ville de DAX vers qui convergeait inévitablement tout le négoce découlant de ces multiples productions en était grandement bénéficiaire. C'est pourquoi le «  faux-bourg » Saint-Paulois du Sablar où se tenait d'ailleurs régulièrement Ie principal marché de DAX constituait-il à proximité du port et au carrefour des chemins un centre commercial riche et animé. Précisons que la Paroisse était propriétaire d'une grande partie des terres cultivables louées ou affermées, des barthes marécageuses de la vallée, de vastes landes à usage de paturages permises aux troupeaux locaux en banalité, de nombreux arpents de forêts de pins et surtout de chênes dont la Marine recherchait les meilleures pièces et dont l'affouage fournissait, chaque année, en bois de chauffage les habitants de SAINT-PAUL, et que le sol offrait en maints endroits ici la tourbe utilisée comme combustible, là un minerai de fer de fort valable qualite, facile à exploiter et qui se vendait assez bien, ailleurs des sables divers, des calcaires, de I'argile, etc... II devient facile à comprendre que l'exploitation, même empirique, de tous ces biens alimentait sans trop de difficultés ceux qui les travaillaient mais subvenait aussi assez largement aux besoins du Clergé Paroissial qui les administrait en fait. »

 

Comment est née la Commune de Saint Paul les Dax

Que nous en dit Gaston Paré ? « Les évênements de 1789 vinrent tout transformer. Si loin que l’on ait été de Paris, leur écho et leurs effets parvinrent dans les Landes…A Saint Paul, avec les lettres patentes du Roi Louis XVI, furent présentées les décrets de l’Assemblée Nationale des 12 novembre et 14 déecmbre 1789 prescrivant la constitution d’une municipalité dans chaque ville, paroisse ou communauté de campagne.  Les 2 et 8 février 1790, la commune de Saint Paul les Dax naissait … et l’assemblée a procédé ensuite à la nomination du maire et par un seul scrutin. Voici  donc la commune de SAINT PAUL LES DAX, partie du district de Dax, et dans le cadre des nouvelles lois, libre de son administration. »

 

​Si vous voulez aller visiter l'église de Saint Paulles Dax et la ville, il suffit de prendre la rue parallèle à la rue des Artisans après avoir passé le pont sur le de chemin de fer

 

site internet de la ville de Saint Paul les Dax  

 

                                                                           

                                                                           http://www.st-paul-les-dax.fr                        

 

 

 

Quitter la rue des artisans et entrer dans l'allée Pampara. (ancienne nomination confirmée en 1935) en gascon c'est Ie ventre, la bedaine. C'est sa forme arrondie, ventrue qui a été à l'origine de ce nom (Dax au fil des rues - centre généalogique des Landes). Cette allée a un air de lotissement avec une  diversité des villas dont certaines ont beaucoup de charme et son impasse des phalènes. 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                        une villa dans l'allée Pampara

 

 

 

 

 

Arrivée au carrefour et toumer à droite dans la rue des Prairies (nommée en 1966) qui fait un angle droit. dans sa première moitié, elle est industrieuse avec ses nombreuses entreprises,  près de la zone d'activite economique. Dans sa deuxieme moitie elle est plus verte et longe les tennis

 

puis prendre a droite la rue des Jonquilles (nommée en 1966) et dont le nom rappelle ces fleurs poussant en abondance dans les anciens marécages aujourd'hui asséchés. C'est la zone sportive du Sablar avec Ie stade et Ie tennis couvert; un bel espace vert.

 

Au bout de la rue de Jonquilles, toumer a droite, longer la voie ferree et prendre la rue des Vergnes (nommée en 1966)  en souvenir de ces arbres poussant dans cet espace d'anciens marécages. On peut dire aussi aulne ou bourdaine. Là se trouve l'école primaire du Sablar; 

 

puis I'avenue Jules Bastiat (nommée en 1935 - ancienne route des braous : en traduction pour certains route des boeufs, pour d'autres route de la végétation des marécages)

Jules Bastia est né à Poyanne 22/05/1848  et mort à  Dax 2/08/2013 - C'était un industriel, adjoint au maire de Dax (1893-1894/1896-1899)

Il fut juge puis président au tribunal de commerce de la ville et président de la chambre de commerce des Landes (1909-/1913). II etait le principal propriétaire du lieu  avec une usine d'armement lors de la guerre 1914/1918. Cette usine possédait une immense cheminée qui surplombait le sablar et qui fut bien utile  pour cacher des résistants lors de la dernière guerre. (dax au fil des rues - centre généalogique des Landes)

 

sur la gauche la rue des Frênes (nommée en 1966)qui longe la zone d'activite économique et où se trouve Ie pôle emploi (là aussi un rappel de ces nombreux arbres qui poussaient dans les marécages)

 

prendre a droite puis a droite, dans la 2° partie de I'allée Pampara (en gascon, Ie ventre, la bedaine) qui se termine au milieu d'entreprises . Cette allée qui vous conduira à la fin du circuit.

 

Au carrefour prendre la demière portion de la rue Jules Bastiat devant Pro Santé Sud qui mène sur I'avenue Saint Vincent de Paul en face du garage Volvo

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