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C'est Ie circuit de I'ancien port de commerce et I'espace où I'on trouve des maisons de négociants qui témoignent de beaucoup de richesses, et aussi d'impasses ou vivaient les travailleurs de I'Adour. Au bout du Vieux pont, prenez un escalier à gauche pour admirer l'Adour depuis Ie belvédère du Sablar; Vue magnifique sur la rive gauche avec le balcon de l'adour, aménagé sur les berges du fleuve depuis 2006-2007 (ancienne route des quais, nommée quai Aube en 1935), avec I'hôtel Splendid, les Thermes et divers autres établissements thermaux ainsi que Ie casino. Vue imprenable aussi sur la passerelle et les berges de l'Adour rive gauche où de juin à septembre sont organisées les "berges éphémères" avec transat et espaces pour pique-nique.Sur le belvédère, Ie long de l'Adour, des bancs sont installés pour rêver au fil de I'eau. Tres bel instant de détente avant de commencer la ballade Avec un peu de perspicacité, on peut encore voir les anneaux au mur qui permettaient d'accrocher les gabarres ou galupes pour le transport des marchandises.

Visite du Sablar côté Adour ou le Bas Sablar

CIRCUIT 1 - du belvédère du Sablar à l'avenue Jules Bastiat

retrouvez les endroits où ont été prises les photos

 

A l'entrée du vieux pont, (avec en face de vous la rue saint vincent de paul qui conduit à la gare), vous arrivez sur la place du Sablar et la place aux oies (photos prises en 1900 et en 2013), deux places très anciennes et chargées d'histoires. Comparez les architectures de 1900 et de 2013 : chez Ducasse à gauche les portes ont été remplacées par des fenêtres mais le balcon est toujours à sa place. Quand au restaurant JOCKS, il est devenu une mercerie "au fil du sablar" avec la même architecture de vitrine d'entrée.

Histoire de la création de la place Joffre au quartier du Sablar

telle qu'elle est racontée par les barricaïres deu Sablar dans leur revue

A l'entrée de ce premier circuit de visites, vous arrivez, après le Belvédère du Sablar, sur la Place aux Oies, une ancienne place où se trouvait l'Octroi où l'on payait une redevance pour entrer dans la ville.

En passant devant la mercerie "au fil du sablar" tourner à gauche pour admirer les façades arrière, place Joffre,  des numéros 3-5-9-11 de la place aux Oies.

au n° 3, bien que la façade ait besoin d'une rénovation, le dessous de toit est une dentelle de pierre. Il semble que c'était un local commercial en 1890

au n° 5, les lucarnes et la verrière de la porte d'entrée dénotent une recherche architecturale certaine et un patrimoine conséquent. C'était un local commercial en 1880

au n° 11, il semble que c'est le côté et la façade d'une ancienne maison dont l'origine du nom "le prieuré" reste encore inconnue.

 

Aller vers la droite, pour prendre l'avenue des Tuileries. Admirer la maison blanche aux volets bleus. C'est une ancienne maison de négociant sur 3 côtés et

 

à la fois sur la place Maréchal joffre, la rue des tuileries et la place du sablar. Les maisons de négociants au sablar se distinguent par leur construction en 3

 

niveaux : au sous sol on mettait les marchandises qui résistent à l'humidité; au rez de chaussée était l'habitation et on mettait à l'étage les denrées

 

périssables. à noter : plus le négociant a réussi, plus il veut se faire respecter, plus la maison est haute et décorée. (voir la page spéciale dans ce chapitre 4 -

 

circuits de visites)

Accolée à cette maison, on ne peut manquer une grande maison jaune ( la résidence Tuileries ) actuellement divisée en appartements. Elle donne sur la rue des Tuileries et sur la place Maréchal Joffre. Son style ne fait pas penser à une maison de riche négociant d'autant plus que côté place Maréchal Joffre, il y a une porte en bois avec une croix ? était-ce un ancien couvent ? Peut-être il y a très longtemps et il faudra chercher à élucider cette question. Mais ce qui est certain c'est que c'était la maison de famille de la comtesse de Mollans, née de Gardilane, une famille de banquiers fort connue à Dax. Est-ce la famille de Gardilane qui a construit cette maison ou l'a-t-elle achetée déjà construite et à qui ? C'est grâce à une recherche sur internet et aux archives de la mairie que I'on a pu découvrir que, dans les annéeds 1900, cette maison avait été louée puis vendue à la banque "comptoir national d'escompte de paris" qui a installé une agence sur la rive droite de l'Adour. Mais pourquoi cette installation sur la rive droite ? L'histoire de la banque le laisse deviner, c'est l'activité du port de commerce qui a attiré cette banque sur la rive droite de l'adour, bien qu'elle fit aussi du commerce avec les curistes sur la rive gauche !Dans un contexte de crise économique et financière aggravée par les évènements politiques et la Révolution de 1848, le commerce ne trouve plus, auprès des banquiers en place, le concours habituel nécessaire pour effectuer ses opérations d'escompte. C'est pourquoi par le decrêt du 7 mars 1848, le Gouvemement provisoire de la IIème Républiquc, sous l'impulsion du ministre des Finances Louis-Antoine Gamier-Pagès, crée un comptoir national d'escompte dans les villes industrielles et commerciales. Le décrêt constitutif du comploir national d'escomplc de la ville de Paris (CNPE) porte la date du 8 mars 1848. En 1860, Ie CNPE ouvre une agence à Shanghai, puis à Calcutta et dans plusieurs grandes villes du monde. En 1867, s'ouvre la première agence provinciale à Nantes, Lyon, Marseille, Mulhousc et dans de nombreuses villes de France, en général dans les villes d'eau et stations balnéaires dont Dax; ces agences traitent toutes les opérations de banque, de sorte que les étrangers, les touristes et curistes peuvent continuer à s'occuper des affaires pendant leur villégiature. La banque met en circulation des lettres de crédit pour les voyages. Mais en 1889, 1a banque fait faillite suite à la plus grande spéculation de I'histoire de la production du cuivre, le directeur, Eugène Denfert Rochereau se suicide. La Banque de France procède à la liquidalion après avoir injecté cent millions de francs. Comme quoi, chaque époque à ses problèmes bancaires : là c'est le cuivre, aujourd'hui ce sont les surprimes ... !!!

En 1897, Ie CNPE est remplacé par Ie Conseil d'Escompte de Paris (CEP) et en 1966 sous I'impulsion du gouvernement, Ie CEP fusionne avec la banque nationale pour le commerce ct l 'industrie (BNPl) pour donner naissance à la Banque nationale de Paris (BNP) qui a maintenant fusionnée avec PARIBAS

Pour en savoir plus, sur Ie moteur de recherche "google", inscrivez : comptoir national d'escompte de Paris ... et vous trouverez un ensemble de sites qui racontent la riche et tumultueuse histoire de cette banque.

Lors de la recherche "CNEP" sur internet, ​un site a attiré l'attention, c'est celui de la famille Bardin sur planète-généalogie; un site très bien fait où l'on rencontre Mr Bardin Jean dont la vie professionnelle s'est déroulée au CNEP de Dax, Mauléon, Pau et qui donne corps à l'histoire de ce bâtiment, puisque notre projet est non seulement de parler des pierres mais de présenter le Sablar par ses habitants. (voir la page spéciale dans ce chapitre 4 -circuits de visites)

Vous arrivez à la place du Maréchal Joffre (très ancienne place du quartier du Sablar qui existait déjà lorsque le sablar était sur le territoire de Saint Paul lès Dax)On peut y voir des anciennes maisons de négociants et ses impasses de travailleurs de l'eau lorsque le sablar était un port. On y voit aussi des maisons rénovées avec plus ou moins de respect et de goût. place du maréchal Joffre : joseph Jacques Césaire Joffre est né le 12/1/1852 à Rivesaltes dans les Pyrénées Orientales et mort le 3/1/1931 à Paris. Officier général français pendant la première guerre mondiale. La rénovation des maisons de cette place Joffre transforme le paysage ancien de la place et quelquefois les n° des maisons ne sont pas identiques sur le cadastre et sur les maisons. On peut se promener dans des rues et admirer des maisons et en revenant plus tard, ne plus les retrouver. C'est ce qui arrive au niveau de l'ilot des Muletiers.

Bar La D1

avant et après

 la démolition

de la façade

à l'angle de l'avenue Saint Vincent de Paul et de la place Joffre on peut voir l'immense façade de l'immeuble "Le Goya" dont l'histoire est racontée dans le circuit n° 4. Jusqu'au 19 septembre 2013, accolé au Goya et à la pharmacie, on pouvait voir "le bar la D1" . C'était en fait "une façade" en vue de la démolition pour la rénovation urbains de l'ilot des Muletiers entre l'impasse Saint Vincent de Paul et la place Joffre. Du 11 mars au 17 mai 2013, a eu lieu le chantier de démolition de l'impasse des Muletiers. Le projet qui est en cours est la construction d'une liaison piétonnière entre la place Joffre et l'impasse Saint Vincent de Paul pour rendre plus aisé le passage vers les commerces de l'avenue saint Vincent de Paul et de l'avenus du sablar. Ce nouvel espace devrait être aménagé en véritable square urbain, végtalisé et équipé de mobiliers...Le 26 septembre 2013, la façade du "bar la D1" n'existait plus et à la place on pouvait voir un panneau annonçant le square urbain et la création du passage.

Le 6 place Joffre est la pharmacie dont le bâtiment rénové date de 1850.C'est un bâtiment tout en hauteur, rez de chaussée sur trois étages avecau 4 grandes fenêtres sur deux étages et deux petites fenêtres sous le toitservant d'aération

 

le 8/10 est ausi un bâtiment rénové Rez de chaussée sur 1 étage avec4 fenêtres au 1er étage et garde-corps en fer forgé. On peut noter sous letoit, des lucarnes carrées avec rebord saillants en-dessous. Ces lucarnessont typiques de certaines maisons de Dax et des Landes on peut remarque qu'à l'extrème droite le Bar La D1 est encore en présent

Le 14-16 de la place maréchal joffre est un corps de bâtiment d'un rez de chaussée sur 2 étages avec des magasins et bureaux au rez de chaussée 'adecco médical). La rénovation a respecté l'architecture générale. Il semble que les trois grandes ouvertures soient les restes de la cave d'un négociant en vin de la famille MORAS. Une recherche est en cours pour faire l'histoire de ce bâtiment.

le n° 20 de la place maréchal joffre concerne trois bâtiments (un  aspect des surprises de la numérotation dacquoise des rues). Il s'agit de la boulangerie Départ dont la façade vient d'être rénovée, d'un bar "le rive droite" avec aux étages, des porte-fenêtres sur balcons de bois et d'un  bâtiment ancien qui abrite la créperie "la coccinelle". A remarquer, les lucarnes rondes "oeil de boeuf"sous le toit, Ils cotoient une résidence "verte" à l'architecture "banale" sur cette place qui a une telle longue histoire. Une recherche est en cours pour retrouver l'histoire de ces maisons qui donnent sur l'impasse 

Le n° 28/30 de la place Joffre est une maison typique de négociant dont l'aisance et le goût architectural apparaîssent dans l'architecture (toit en ardoise, lucarnes, diversités des décorations de façades sur trois étages) (voir la page spéciale dans ce chapitre 4 - circuits de visites)

L'ensemble des bâtiments du n°42 au n°52 de la place Joffre sera interessant à étudier après avoir pris contact avec le spropriétaires pour obtenir la date de construction   de ces bâtiments et les choix architecturaux.

 

On ne peut pas quitter la place Joffre sans parler de la Fontaine et du marché aux fleurs organisé par les Barricaïres deu Sablar" 

 

                                                   

                                                autrefois                                                                                                aujourd'hui

le marché aux fleurs organisé par les barricaïres deu Sablar

Au bout de la place Joffre, vous retrouvez la rue des Tuileries. Non loin vous remarquez la masse imposante des immeubles Lespès dont on parlera dans un autre circuit. A remarquer :  les petites fenêtres rectangulaires du n° 20; le charme du n° 60 "villa jeannette" avec son jardin et sa terrasse haut perchée à l'arrière; l'originalité des maisons des numéros 66 au 76 et particulièrement celle de la maison du milieu séparée en trois appartements

Avant de toumer dans la rue Edmond Rostand, regarder à gauche, sur la rive opposée, I'allée des Baignots, magnifique espace arboré de promenade.Vous quittez la partie ancienne du port du Sablar pour entrer maintenant dans la partie contemporaine du Sablar, qui s'est développée progressivement, après la fermeture de I'activité du port du port du sablar, grace à des constructions nouvelles de lotissements, la création d'une zone industrielle et artisanale , d'un ensemble de sports et plus récemment d'un Iycée hotelier. On voit bien I'organisation de ce nouvel espace du sablar sur une carte proposée dans Ie bulletin des Barricaïres du Sablar du 30 juillet 2000 :

la partie grisée est la partie ancienne jusqu 'en 1960. Le quartier se limitait au bas-sablar (place maréchal joffre) et au sablar (autour de la rue saint vincent de paul). (extrait de la revue de los barricaires deu Sablar - 30-7-2000

 

Prendre à droite, la rue Edmond Rostand (nommée en 1966) avec de chaque côté les rues Chanteciair et l'Aiglon : Edmond Eugène Joseph Alexis Rostand, - né le 1° avril 1868 à Marseille, dans une famille aisée, mort Ie 2 décembre 1918 à Paris 7°, est un auteur dramatique français. Il a écrit cyrano de Bergerac (1898) Chantecler (1910) et I'Aiglon (1900). En 1901, il était élu à l'Académie Française. La maison "arnaga" qu'il fit construire à Cambo-les-Bains est devenue le musée Edmond Rostant (centre généalogique des landes) Au bout de la rue E.Rostand prendre à gauche la rue des Narcisses (nommée en 1966) qui a reçu ce nom en souvenir des champs de narcisses poussant autrefois dans cet espace d'anciens marécages. Vous entrez dans I'espace du lotissement Darricau (du nom du propriétaire qui a vendu son terrain à la ville de Dax), Ie premier lotissement construit au Sablar en 1960. Ci-dessous la présentation du lotissement Darricau par los barricaïres du sablar (1)

En longeant la voie de chemin de fer toumer à droite dans la rue des Vergnes avec I'école primaire du Sablar;II semble que Ie nom de Vergnes - et autres arbres du lieu - donné à cette rue soit le nom des arbres qui poussaient dans cet espace d'anciens marécages : les barthes ou prairies marécageuses du lit inondable de l'AdourEn profiter pour flaner dans les rues des tulipes, des peupliers et des saules donnant toutes sur la rue des Vergnes continuer tout droit sur I'avenue Jules Bastiat :né à Poyanne 22/05/1848 - mort à Dax 2/08/2013 - Jules Bastiat était un industriel, adjoint au maire de Dax (1893-1894/1896-1899) Il fut juge puis président au tribunal de commerce de la ville et président de la chambre de commerce des Landes (1909-/1913). II etait le principal propriétaire du lieu avec une usine d'armement lors de la guerre 1914/1918. Cette usine possédait une immense cheminée qui surplombait le sablar et qui fut bien utile pour cacher des résistants lors de la dernière guerre. (dax au fil des rues - centre généalogique des Landes) fin du circuit sur I'avenue Saint Vincent de Paul par la rue Marie et Raymond Molia, donateurs de la ville de Dax. (1) Los barricaïres deu sablar. Le mot barricaïres est un mot gascon voulant dire: fabricant de barriques (En 1549, Robert Etienne enregistre le mot comme étantgascon. Ce terme désigne un tonneau en bois cerclé de fer et destiné à deux usages dans les Landes : le vieillissement et le transport du vin en Armagnac, Chalosse et Tursan et le transport de la gemme (résine) vers les distilleries en haute lande. C'est aussi le nom d'une association fondée en 2000 par 8 amis . Elle a pour but de rappeler et de faire connaltre I'histoire du sablar à Dax surtout aux habitants mais aussi aux curistes et aux touristes.

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