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Circuit 3 - Entre la rue d'Aspremont et la route d'Orthez

Départ route du plan par la rue d'Aspremont

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PLAN (du plan)nom proposé en 1968 et donné en 1970 - nom de maison ou de ferme devenue lieu dit lors de l'extension de la ville(Dax au fil des rues - centre généalogique des Landes)

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BROY LE HAUT (zon eindustrielle) nom de maison ou de ferme - en gascon Broy : joli - lieu dit lors de l'extension de la ville (Dax au fil des rues - centre genealogiquedes Landes)

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CEDRES (rue des) - nommée en 1970

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IFS (rue des) - nommée en 1970

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ORMES (impasses des) - rue nommée en 1970

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BOSQUET (impasse du) - nommée en 1970

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ORTHEZ (route d') - nom reconduit en 1935- ville de gascogne

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CYCLAMENS (rue des)

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CANARIS (impasse)

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FAUVETTES (rue des)

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BOUVREUILS (Impasse des)

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BRUANDS (impasse des)

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ROITELETS (impasse des)

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OISEAUX (rue des)

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BAYLE (chemin du) - nommée en 1970 - nom de métier - en gascon : huissier - officier de justice seigneuriale (Dax au fil des rues - centre genealogique des Landes)

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THEODORE DENIS (rue) - (rue) et parc  (appelé aussi parc des arênes) nommé en 1961 (Theodore, Abel,\Vincent) (Saintl-Paul-les-Dax, 14 mai 1858 - Paris, 27 juin 1908).  (quartier saint pierre) - Hommepolitique.
-Fils d'un pharmacien, licencie en droit a Bordeaux en 1881, avocat a Dax, puis juge suppleant en août 1886. Republicain accuse de tiedeur par Ie directeur du Courrier de Dax, il sebat en duel a I'epee avec celui-ci Ie 22 fevrier1887 dans I'lie des Faisans ; il fut blame pour ce duel par la Cour de cassation constituee en conseil superieur de la magistrature. Redacteurdu journal Le Dacquois, parlant Ie patois du Sud-Ouest, Denis fut elu depute Ie 20 aoOt 1893 par 7 257
voix (5129 a Loustalot) comme« republicain » ! II fit partie de la commission parlementaire chargee d'enqueter sur I'affaire de Panama. II fut reelu sans difficulte en 1898, 1902 et 1906. En 1898, soutenu par Ie maire de Dax, Millies- Lacroix, Denis se presenta comme « republicain independant », en fait radical antisemite. II demandait la revision constitutionnelle, I impot global et progressif sur Ie revenu et Ie service militaire de deux ans. II prit la parole a la Chambre dans Ie groupe nationaliste de l'Action liberale sur la question des courses de tau reaux, I'antisemitisme. Denis fut violemment anti-dreyfusard. Maire de pax en 1899,. il s'occupa des travaux publics et de I'urbanisme. En 1905, il s'opposa a la loi de Separation de l'Eglise et de l'Etat.(memoire des Landes - Bernadette Suau) C'est l'ancien parc de laplantation - arênes c'est arena en latin : sol de sable

Bordé d’un côté par l’Adour et de l’autre les remparts gallo-romains, le parc Théodore Denis est un poumon vert de la ville. A son entrée principale trône depuis 2000 une sculpture représentant un taureau, œuvre du sculpteur stéphanois Christian Maas. A côté se trouvent les armoiries de Dax, figurant une tour pour évoquer la période romaine ainsi qu’un lion/léopard symbolisant l’occupation anglaise.

Au centre du parc, un kiosque à musique daté du XIXème siècle est entouré de liquidambars.

Au fond, les arènes édifiées en 1913 de style andalou évoquant les grandes plazza d’Andalousie. Elles peuvent accueillir 8200 personnes assises.

A la sortie, vers les Bains Saint Pierre, une sculpture rend hommage à la plus grande vache de course du XXème siècle : Fédérale. Elle est représentée avec un écarteur dans la figure traditionnelle de la course landaise : l’écart. Cette sculpture déposée en 2002 est également l’œuvre de Christian Maas.

Théodore Denis est un homme politique français né le 14 mai 1858 à Saint Paul les Dax et décédé le 27 juin 1908 à Paris.

Avocat et Bâtonnier de l’ Ordre des avocats de Dax, fondateur en 1881 du journal républicain »Le Dacquois »,il est Maire de Dax du 27 octobre 1894 au 3 novembre 1895 et de janvier 1900 à juin 1908, Député des Landes de 1893 à 1908,il est membre du groupe de l’ Action libérale et intervient souvent dans les débats.

En 1894, il soutient avec vigueur le maire de Dax, Raphaël Milliés-Lacroix lors de sa révocation pour avoir organiser des corridas malgré l’interdiction préfectorale. Le discours improvisé du 24 octobre 1894 qu’il prononce alors au Palais Bourbon le fit remarquer d’emblée de ses collègues qui appréciaient par-dessus tout son esprit et son humour.

Sympathique à tous, même à ses adversaires qui ont toujours rendu hommage à sa générosité et à ses qualités d’homme privé, aimable et brillant orateur, il fut très populaire dans sa ville qui donna son nom au parc des arènes. (extrait du site internet dax à pied)

L’esplanade théodore denis (Dax il y a 100 ans)

En 1894, Ie maire Raphael Millies- Lacroix entreprend Ie comblement de la plantation de peupliers sur les berges gauches de l'A dour, entre l'actuel pont des Arenes et Ie vieux pont. Une digue est elevee Ie long de la riviere afin de prevenir les crues et retenir Ie sable. UN nouveau jardin public est alors des sine par Ie docteur Bourretere, president de la Societe de Borda. II s'etend jusqu'aux promenades des remparts. Cet espace vert connal't un succes immediat et sup- plante meme Ie square de I'Hotel-de- Ville. Dote d'un kiosque a musique, Ie nouveau jardin public abrite egalement les grandes arenes inaugurees en 1913. L’allee centrale du parc mene directement au cirque. II est baptise du nom de Theodore Denis, maire de la ville en 1894 et de 1899 jusqu'a sa mort en 1908. La statue de Maurice Boyau, international de rugby et as de l'aviation franc;aise abattu en 1918 apres 35 victoires homologuees, est inauguree a l'e1'l.treedu parc Theodore-Denis au mois de septembre 1924. CEuvre du sculpteur P. Cogne, la sta- tue en bronze represente Ie pilote en tenue d'aviateur. Maurice Boyau porte origi- nellement dans sa main droite une statuette de taureau qui a ete derobee et rempla- cee a plusieurs reprises jusqu'a sa disparition finale. Cachee durant l'Occupation

pour eviter Ou'elle ne soit fondue, la statue est demenagee par la suite a l'entree du stade Maurice-Boyau, situe boulevard des Sports. Elle est remplacee dans Ie parc des Arenes par une statue de taureau.

à voir : 

- la statue de l'écarteur. Oeuvre de Christian Maas, elle représente l'écatrt de la course landaise. L'écarteur fait sa figure devant "fédérale" une des meilleures veches landaises de l'histoire

- les arênes édifiées en 1913. jusqu'au XVIIIème siècle les courses avaient lieu rue des Fusillés. Officiellement autorisées à la fin du XVIIIème siècle à la condition qu'elles se tiennent dans une place close et fermée de barrières elles se déroulèrent sur la place de la course, à l'emplacement de l'ancien couvent des Cordeliers dans des arênes en bois. . En 1857, lors de la venue de Napoléon III les arênes avaient 40 m de long et pouvaient contenir 2000 personnes. 

C'est le 10 mai 1913, que les arênes acurtelles en ciment furent inaugurées. elles pouvaient recevoir 5 500 personnes

En 1932, on inaugura des arênes agrandies  pouvant recevoir 8000 personnes. Remarquer la façade principale et son style andalou et visiter la chapelle des toréador.

à lire :

Revue biographique des notabilités françaises contemporaines, Paris, 1892-1898, t. III, p. XVI

BASCLER D'ALBE DESPAX M. "Dax, un vieux jardin, quelques maires", B.S.B., 1960, p. 399-407

GRENIER A. S., 1906-1970 Nos députés, biographies et portraits, L. Theuveny éd., Paris, s.d.,p.239

Madeleine Jogan

 

ASPREMONT (rue d')  - nommée en 1961 - très longue rue couvrant 3 quartiers : Saint Pierre, Le Gond et la Torte. Elle s'étend du square du Béarn jusqu' à la rue Jospeh de Laurens sur  2,500 kilomètres. 

Quelle fut la raison de la nomination de cette longue rue ? 

S'agit-il d'honorer la famille d'Aspremont d'Orthe de Peyrehorade dans la sénéchaussée de Lannes (XIème au XVIème siècle) pour rappeler la vassalité du pays d'Orthe envers Dax. En effet, Le pays d'Orthe... fut de façon constante, du début du XIe siècle jusqu'à la Révolution, possession de la maison d'Aspremont. Contrairement à ce qui a souvent été écrit ...les vicomtes d'Orthe n'ont jamais été les vassaux de leurs cousins dacquois. Simplement, dans le premier quart du XIe siècle, le vicomte de Dax, héritier de la vicomté d'Orthe, en a investi son fils, Garsie Arnaud, fondateur d'une nouvelle dynastie qui prendra au XIIIe siècle Aspremont pour patronyme. Est-ce ce "cousinnage" qui a voulu être rappelé dans la nomination de cette rue  ?

Ou bien a-t-on voulu honorer la longue lignée des Aspremont  qui du XIème au XVIème siècle ont participé au développenemtn du pays d'Orthe ? 

quelques aspect de l'histoire  de cette famille, issue des Ducs de Gascogne, seront rappelées ici : 

1010, c'est la construction de la forteresse d'Aspremont (aspremont signifie "chateau élevé") qui servit de résidence à la  longue et puissante lignée des vicomtes d'Orthe;

1247, sous le règne de Richard d'Aspremont, destruction du chateau par le vicomte de Béarn

1367, après la reconstruction, Arnaud-Raymond d'Aspremont négocie le passage ds troupes anglaises par les Pyrénées

1509, naissance du célèbre vicomte d'Orthe, Adrien d'Aspremont, qui deviendra page à la cour de France, ami de François ler et de Henri II. Il suivra François ler en Espagne lorsqu'il fut prisonnier de Charles-Quint et en revient en 1529 pour aller combattre en Italie et en ramener Nicolina de Burdis dont il eut 2 enfants. Gouverneur de Bayonne, il défendit la ville contre les espagnols. De caractère violent et cruel, Adrien d'Aspremont fut en lutte constante avec le corps des notables de la ville de Bayonne et Charles IX dut intervenir pour le prier de « se conformer honnestement et avec douceur » avec les habitants de la ville

IL fut conseiller de la reine Catherine de Médicis ; celle-ci lui remit Ie collier de l'ordre de Saint-Michel. Lieutenant général du roi en Navarre, gouverneur de la frontière, il lutta contre Jeanne d'Albret au cours des guerres de Religion.

En 1567, suite à la destruction de la forteresse par le comte de Montgomery, le vicomte d'Orthe fit construire au bord du Gave l'actuel chateau de Peyrehorade, ou il mourut Ie 20 mars 1578. Les membres de la famille d'Aspremont sous les diverses royautés occuperont des fonctions de ocmmandements militaires ou diplomatiques touten acceptant très difficilement l'empiètement progressif dupouvoir royal sur leurs droits et devoirs ancestraux

En novembre 1613, à la suite d'un différend avec son cousin Antonin de Gramont qui lui reprochait violemment d'avoir tenté d'apaiser sa querelle armée avec le Maréchal de La Force, Jean d'Aspremont leva des troupes et se mit en état de défense. Cette drôle de guerre se poursuivit un an durant. Le pouvoir royal était alors encore bien incapable de'interdire de semblables initiatives des grands seigneurs. Au contraire, en 1618, la régente Marie de Médicisremercia le vicomte d'Orthe d'avoir "rétabli l'harmonie" dans la province, lui octroyant  la charge de " gentilhomme ordinaire de la chambre du roi", honneur qu'avaient d'ailleurs aussi reçu ses prédecesseurs. En 1654, Louis XIV confirma les privilèges des habitants d'Orthe en reconnaissance de la fidélité du vicomte pendant la Fronde. (centre culturel du pays d'Orthe)

Il faut évoquer pour finir, le corps d'élite des deux ou trois cents arbalétriers montés qui faisaient au Moyen-Âge la réputation des vicomte d'Orthe. Ces mercenaire aguerris, entretenus par les Aspremont, étaient chèrement loués. En 1285, le roi d'Aragon utilisa ce corps redoutable dans son expédition en Sicile. L'année suivante, le roi d'Angleterre le réclame àson tour. Il parut ensuite en Écosse, en 1322, puis sur les champs de batailles de la Guerre de Cent Ans.

Les arbalétriers montésétaient alors commandés par son frère, Johan d'Aspremont, l'un des chevaliers du Combat des Trente, le 26 mars 1351, sous le nom de Raoulet d'Aspremont.

 

 Les descendant d'Aspremont demeurèrent en pays d'Orthe jusqu'a la Révolution. et un Roger d'Aspremont fut abbé de Saint-Sever

 

ASPREMONT D'ORTHE (Famille d') (XIème-XVleme s.).
 La forteresse d'Aspremont, dont il ne reste que des ruines,  située au sommet de la colIine dominant Peyrehorade fut construite en 1010 par Loup Garcia. Jusqu'a sa démolition en 1567, par Ie comte de Montgomery, elle servit d'habitation à la puissante lignée des vicomtes d'Orthe. Partisan du roi d'Angleterre, Richard d'Aspremont ne put empêcher Ie vicomte de Bearn de détruire le chateau en 1247. Après sa reconstruction, Arnaud-Raymond y reçut en 1367 Ie Prince Noir et Don Pédro de Castille pour négocier avec Charles Ie Mauvais, roi de Navarre, Ie passage des troupes anglaises par les Pyrénées. - Parmi la liste des vicomtes d'Orthe, il y a Jean ler qui pris le nom d'Aspremont au XIV° siècle. Le plus célèbre fut Adrien d'Aspremont, né vers 1509. Page à la Cour de France, ami de François 1er et de Henri II, il suit en Espagne François 1er, prisonnier de Charles-Quint, après avoir été battu  à Pavie. II en revient en 1529, pour aller combattre en Italie, d'ou il ramènera Nicolina de Burdis, dont il eut deux enfants. Nommé gouverneur de Bayonne, il défendit la ville contre les Espagnols. II fut conseiller de la reine Catherine de Médicis ; celle-ci lui remit Ie collier de l'ordre de Saint-Michel. Lieutenant général du roi en Navarre, gouverneur de la frontière, il lutta contre Jeanne d'Albret au cours des guerres de Religion. Aussi, Ie terrible connétable de Montmorency, profitant de sa presence à Bayonne, vint-il ravager la région de Peyrehorade et incendier le chateau, laisse sans défense. Après cela, le vicomte d'Orthe fit construire au bord du Gave l'actuel chateau de Peyrehorade, ou il mourut Ie 20 mars 1578 et ou demeurèrent ses descendants jusqu'a la Révolution. Le protestant Agrippa d'Aubigné fait étât d'une lettre que Ie gouverneur de Bayonne aurait écrite au roi Charles IX, en refusant d'assassiner les protestants de la ville, mais l'original n'ayant pas été retrouvé, l'on pense qu'il s'agit d'un faux. De caractère violent et cruel, Adrien d'Aspremont fut en lutte constante avec le corps des notables de la ville de Bayonne et Charles IX dut intervenir pour Ie prier de « se conformer honnestement et avec douceur » avec les habitants de la ville. Un Roger d'Aspremont fut abbé de Saint-Sever (XVI° siècle). (memoire des Landes - Bernadette Suau)

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