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Circuit 1 - au nord de l'avenue Francis Planté 

de l'avenue Victor Hugo à la rue d'Aspremont

de gauche à droite

Cet espace va nous faire rencontrer des personnes importantes, y compris les deux compagnons de Jeanne d'Arc,  mais aussi des animaux, des insectes et le ville de Biarritz. 

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Départ rue J.Darqué au niveau de l'avenue Victor Hugo (qui sera présentée sur le quartier Saint Vincent)

 

JOSEPH DARQUÉ (rue) (c'est en 1903 que les habitants du quartier Baffert ont proposé son nom pour une rue. Nom de rue reconduit en 1935  et même compléter en 2015, lors de la construction de la résidence des Albizias. 

Joseph Darqué 'est né et décédé à Dax, 22.12.1860/12.12.1918), à la suite d'un pari avec Ie maire de Heugas le Dax en 1891, ce jeune membre du Comite des Fêtes devint "le premier matador français" de I'histoire. Apres quelques passes, il expedia Ie toro a son deuxieme coup d'épée. Cet exploit Ie fit élire au conseil municipal de Dax. Propriétaire à Dax, à sa mort, iI laissa ses biens (+ de 100 000francs) à la ville, principalement dans Ie but de favoriser I'enseignement de la musique aux enfants. (Dax au fil des rues - centre genealogique des Landes)

à lire : Larrosa Patrice, Histoire de la tauromachie à Dax,U.B.T.F.1 1992

 

FRANCIS PLANTÉ  (rue nommée en 1935 où elle s'appelait avant route du Gond)

F.Planté estun pianiste romantique important de la vie dacquoise.(orthez, Pyrénées-Atlantiques, 2-3-1839 - Saint-Avit, 19-12-1934).

            II était Ie fils de Pedro Planté, propriétaire-rentier et de Léonore Lafitte-Labère, maîtresse de maison. Son père, trés musicien, sent en son fils Ie goût de la musique et décide, en septembre 1840, de partir pour Paris afin de pouvoir donner a son fils les meilleurs professeurs. Dès I'âge de 4 ans, il suit les cours d'une ancienne élève de Liszt, Mmede Saint-Aubert, qui perçoit très vite les dons exceptionnels chez son tout jeune élève et sait exiger les efforts nécessaires pour les exploiter au mieux. A sept ans, il se produit pour la première fois en public lors d'une loterie de bienfaisance. Son interprétation de la troisième sonate de Beethoven lui vaut I'attention et I'intérêt de tous. En 1849, admis auditeur au conservatoire de musique et de déclamation, il suit les cours d'Antoine Marmontel. Apres deux années de travail, il obtient Ie premier prix au concours. Des I'âge de 13 ans, il donne des concerts de musique de chambre et remporte Ie plus vif succès. C'est Ie nouvel enfant prodige. II continue à travailler et à donner des concerts. Désormais, il fait partie du monde musical parisien, fréquente Ie salon de MmeErard où il côtoie Nicolas Rubinstein, Gounod, Wagner, se lie d'amitié avec Rossini et Liszt dont il interprête les oeuvres. En 1861, il participe a Londres aux matinées musicales et se produit chez Ie duc de Westminster. Désormais, commence sa longue carrière de virtuose. II joue dans toutes les capitales d'Europe et en Russie. Partout, il enthousiasme son public. C'est I'idôle du moment. Marmontel disait: « II excelle dans I'art de moduler et nuancer Ie son ». C'est Ie pianiste romantique type, interprète idéal de Chopin, Schumann, Mendelssohn, Liszt. Rossini lui écrivait : « Vous possédez ce que I'on ne peut acquérir, I'élégance du sentiment et I'exécution de I'artiste consommé ». Ses mains longues et fines possedaient un toucher d'une très grande sensibilité. II utilisait la pédale en maitre car, disait-il, elle donne « Ie coloris de I'exécution».          Sa carrière, pour triomphale qu'elle fût, était entrecoupée d'interruptions durant lesquelles il revenait dans les Landes travailler et méditer. Tout enfant il venait en vacances chez sa tante Louise, épouse d'Armand Marrast, maire de Mont-de-Marsan ; c'est là, Ie 7 juillet 1869, qu'il se marie avec Léonie Jumel, fille d'Etienne Jumel avoue et conseiller général. En 1880, if acquiert la propriété « Le Bigne » à Saint-Avit ou il peut se livrer a son sport favori : la chasse. II deviendra tout a fait montois en 1881 en recevant en héritage de son oncle Marrast, dont il était Ie filleul, I'hôtel de la rue Victor-Hugo, actuellement siège du conseil général des Landes. Cet homme si fêté, connaissant la gloire depuis son adolescence, mène alors la vie familiale la plus tranquille qui soit. Très attaché a sa famille, il n'hésitera pas, pour faciliter les études de ses filles, a s'installer quelque temps a Pau, ou Henri Duparc devient son ami. A Saint-Avit, il participe a la vie locale, accepte d'être Ie maire de la commune de 1892 a 1913, pour Ie plus grand bien de ses administres, grâce a son inépuisable générosité. Cette générosité, il la montrait déjà en 1871 en donnant plusieurs concerts gratuits à la Société des concerts du Conservatoire, pour aider a payer les cinq milliards d'indemnité dus a l'Allemagne. A partir de 1908, après la mort de son épouse, il n'accepte plus de jouer que dans les églises, derrière un écran de verdure et au profit d'oeuvres charitables. Durant la guerre de 1914-1918, il reprend ses tournées en province et donne deux concerts a Saint-Honoré d'Eylau a Paris. Les bénéfices servent a subventionner les oeuvres en faveur des soldats et de leur famille. II interprète Debussy, Saint-Saens, Albeniz. Son jeu, un temps imprégné d'une certaine préciosité, devient, d'après Pierre Lalo, « une interprétation élargie et simplifiée ».  Atteignant la plénitude de son talent, Francis Planté continue cependant a travailler 8 heures par jour, fidèle a sa conception de I'art qu'il définissait ainsi : « L'art ne me semble pas être seulement ce qui est bien, mais c'est Ie mieux qui pour moi Ie caractérise ». En 1928, il enregistre chez Columbia neuf disques consacres a Mendelssohn, Chopin, Schumann, Berlioz, Boccherini et Gluck. Ces disques ont été réédités en 1984 par I'association des Amis de Marqueze. Jusqu'a 92 ans, il ne cessera pas de mettre son immense talent au service des autres. Cela lui vaut, en septembre 1931, la croix de commandeur de la Legion d'honneur. (mémoire des Landes - Bernadette Suau)  - (cf 4.2.1) Surnommé »le Dieu du piano »,il fut l’un des tout premiers musiciens a avoir été enregistré. F. Planté est le seul pianiste dont on possède des enregistrements à avoir eu l’occasion de voir et d’entendre jouer Frédéric Chopin (il avait dix ans à la mort du Maître). Il décède à Saint Avit le 19 décembre 1934 à l’âge de 95 ans.

à voir :

à lire :

- annuaire du tout sud-ouest illustre, 1911, 1912, Mulo, Paris, Féret et Fils, Bordeaux, p.949-951

- Dictionnaire de la musique, sous la direction de Marc Honneger, Bordas, Paris, 1979,t.2, p.864-865

- Figures contemporaines, tirées de l'album Mariani, Librairie H. Floury, Paris, 1908, 11° volume

- CARDOZE Edmond, Musique et musiciens en Aquitaine, Aubéron, Bordeaux, 1992,p.80

- FABRE Michel, la vie de Francis Planté,imprimerie de Navarre, s. l.,1982

- LENOIR A. & NAHUQUE J. de, Francis Planté, doyen des pianistes,D.Chqabas, Hossegor, 1931

- LERINA J. Dictionnaire universel de la France contemporaine, L. Boulanger, Paris, 1885, p. 1164

- VAPEREAU G. Dictionnaire des contemporains,Librairie Hachette,Paris, 5° éd., 1880,p.1460

 

LA HIRE  : compagnon de Jeanne d'Arc (rue de) -rue nommée en 1961

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Etienne de Vignolles- Lahire et son blason

Étienne de VIGNOLLES.Surnom : La Hire.Né : vers 1380 à Préchacq (Préchacq-les-Bains, Landes). Mort : le 11-1-1443 à Montauban (Tarn-et-Garonne).  Titres nobiliaires : seigneur de Montmorillon (Vienne) et châtelain de Longueville (Seine-Maritime).  Offices civils et militaires : capitaine de Vitry-en-Perthois en 1424, capitaine de Vendôme en 1428, écuyer d'écurie du roi et bailli du Vermandois en juillet 1429, capitaine-général de la Normandie.Père : Johan de Vignolles.Épouse : en 1437 Marguerite de David, demoiselle de Droisy (fille Henry David, seigneur de Longueval, et de Jeanne de Lisac).Descendance : sans (héritier son beau-frère Bernard de Juillac, époux de Catherine de Vignolles).Nota : La famille de Vignolles porte généralement un cep de vigne fruité de 3 pièces; le sceau de La Hire montre 3 grappes avec une feuille; les sceaux de ses plus jeunes frères portent les grappes sans feuille; les marquis de Vignolles dits La Hire auront ensuite, par alliance au XVIe siècle, un écartelé, 1 et 4 d’azur au paon rouant d’or qui est Saint-Paul de Ricaut, 2 et 3 de sable au cep de vigne d’argent qui est Vignolles (écartelé qui est trop souvent donné par erreur et anachronisme à "notre" La Hire...) Cimier : un vol d'argent à l'intérieur de sable ; tortil d'argent et de sable, avec des lambrequins de sable doublés d'argent. Présence au côté de Jeanne d'Arc à : Orléans, Jargeau, Meung, Beaugency, Patay, Reims, Paris.

            Étienne de Vignolles, plus connu sous son surnom de "La Hire", se rallia au dauphin en 1418, se joignant à Poton de Xaintraillesdont il deviendra presque inséparable. Leur premier exploit commun se situe à la défense de Crépy, en 1419, puis ils se signalent à la défense de Coucy, la puissante forteresse du duc d'Orléans. La Hire est blessé à Baugé, en 1421, non pas à la bataille mais par la chute d'une cheminée dans une auberge. Il restera boiteux.La Hire arrive à Orléans le 25 octobre 1428, à la tête d'une compagnie comprenant vingt et un hommes d'armes, six archers et... un trompette, selon la précision du trésorier des guerres du roi. En novembre, il est dépêché vers Charles VII pour lui rendre compte de la situation difficile de la ville. Il revient le 24 janvier 1429 à la tête d'une troupe de renfort de cent quatre-vingts hommes. Il se retire le 18 février, après avoir couvert la retraite lors de la " journée des harengs ". Le 29 avril 1429, il entre dans Orléans au côté de Jeanne la Pucelle. Sa compagnie compte alors quatre-vingts hommes d'armes et soixante hommes de traits. Le 6 mai, il passe la Loire avec Jeanne et attaque avec elle, lance au poing, les Anglais qui défendent la bastille des Augustins. Fidèle compagnon de la Pucelle, il participa ensuite aux combats de Jargeau, Meung, Beaugency.Il est aussi à la bataille de Patay et au siège de Paris.Il combattra ensuite particulièrement en Normandie, jusqu'à la reconquête de celle-ci. Ses efforts sont récompensés par le titre de capitaine-général de la Normandie, la terre de Montmorillon et la châtellenie de Longueville. Malgré tous ces honneurs, il fut l'un des chefs des "écorcheurs". Comme les "grandes compagnies" avaient été envoyées en Espagne sous le commandement de Du Guesclin, les "écorcheurs" sont expédiés, sous la férule du dauphin Louis, en Allemagne, au prétexte de défendre la cause du pape Eugène IV. Cela donna l'occasion à La Hire de ravager l'Alsace...La Hire mourut à Montauban le 11 janvier 1443, lors de la campagne de Guyenne. Il fut inhumé en l'abbaye de la Maison-Dieu, à Montmorillon. Son gisant sera saccagé en 1562 par des Huguenots venus d'Orléans...On prétend le plus souvent que son surnom signifie soit la ire, la colère, soit la hyr, le grognement du chien. Mais Étienne de Vignolles était propriétaire d'un petit bois de taillis appelé "la Hitte" dont il prit le nom et qui, par un vice de prononciation, a pu devenir "la Hire". Ce nom sera donné au valet de cœur des jeux de cartes à partir du XVIIe siècle.

            Dans les jeux de cartes, il est le valet de cœur, souvent orthographié Lahire. Au Moyen Âge, les valets d'écurie étaient des personnages considérés et considérables. Dans la deuxième moitié du XIVe siècle, les cartes à jouer font leur apparition en France; les emblèmes adoptés sont le trèfle, le pique, le carreau et le cœur. La Hire passera à la postérité comme valet de cœur de ces jeux. La renommée rangeait La Hire à l'égal des preux. À titre de modèle de la chevalerie son image fut choisie. La symbolique attachée au cœur était la bravoure. En raison de la fidélité et de la vaillance dont il a fait preuve durant sa vie, La Hire fut retenu pour être le valet de cœur. (Association raconte moi, Mairie du Castéra 31530)

à lire :

- CAUNA Jacques de, "Les héritiers de La Hire", bull. C.G.L., n° 53, 2000, p. 310-315

- CHAUTON Charles de, "Vignoles-Lahire de Préchacq (1619-1728)", B.S.B., 1956, p.75-84

- COUTURE Léonce,  "Etienne de Vignoles (Lahire)"R.G., 1871, p. 385-400

- CUZACQ Pierre, un célèbre capitaine landais, Etienne Vignolles dit Lahire, Bayonne, 1901

- DAUGÉ Césaire, "les Lahire-Vignoles sont de Préchacq-les-Bains", B.B.B., 1925, p.105-109

- FOIX Vincent, Lahire est né à Préchacq, B.B.B.1907, p. 105-122

- ROUSSEAU Francis La hire de Gascogne, ed. Lacoste, Mont-de-marsan, 1968

- SOUSSIEUX Philippe, "un landais aux côtés deJeanne d'Arc" bull C.G.G. n° 52, p.292-295

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XAINTRAILLES Poton de (1400-1461) - rue nommée en 1961

 

Poton de Xaintrailles et son blason (wikipedia)  

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Jean dit Poton de XAINTRAILLES.(1390/1400 au château de Xaintrailles, Lot-et-Garonne)/ le 7 octobre 1461 (Bordeaux, Gironde).

Titres nobiliaires : seigneur de Salignac en 1437 (Gironde), de Roques (Gers), Villeton et Tonneins (Lot-et-Garonne) en 1450, de Saint-Macaire (Gironde) en 1451, vicomte de Bruillois en 1451 (Lot-et-Garonne et Gers).

Offices civils et militaires : capitaine de Chalusset (1428), écuyer d'écurie du roi (17 juillet 1429), puis premier écuyer du corps, et enfin maître de l'écurie royale, bailli du Berry (1437), gouverneur de Château-Thierry, gouverneur de Falaise (1450), gouverneur du château Trompette à Bordeaux (1451), sénéchal du Limousin (1453), gouverneur de la Guyenne (1458), maréchal de France (1454).

Père : Fort Sanche de Santaralha alias Saintrailles ou Xaintrailles († 1411).

Épouse : en 1437 Jeanne Brachet dame de Salignac (fille de Jean seigneur de Péruse et Mortagne, et de Marie de Vendôme).

Descendance : aucune. Héritier: son neveu par alliance, Jean de la Motte, seigneur de Nolhan.

Armoiries : écartelé, aux 1 et 4 de gueules au lion d'argent armé et lampassé de sable, aux 2 et 3 d'argent à la croix de gueules (alésée ou non).* 

            Avec son compère La Hire, il se rallia au dauphin en 1418, participant à la reprise de la forteresse de Coucy. En 1427, il participa à la levée du siège de Montargis. Xaintrailles arriva à Orléans dès le début du siège, avec une compagnie de quarante-six gens d'armes, et participa à la défense désespérée du boulevard des Tourelles le 21 octobre 1428. A la suite de la "journée des harengs" (12 février 1429), il fut envoyé par le Bâtard d'Orléansen ambassade auprès du duc de Bourgogne pour obtenir sa neutralité. Le duc de Bourgogne retira alors ses troupes et celles du comte de Luxembourg de la région d'Orléans, le 17 avril. Poton de Xaintrailles faisait partie des troupes qui accompagnèrent Jeanne d'Arc de Blois à Orléans. Il suit la Pucelle dans toute son épopée. Il est avec elle à Jargeau, Meung, Beaugency, puis à Patay où il capture Talbot. Il était encore à Paris et à Compiègne avec Jeanne.

            Il fut nommé écuyer d'écurie du roi le 17 juillet 1429, puis premier écuyer du corps, et enfin maître de l'écurie royale. Il fut fait prisonnier le 11 août 1431 près de Beauvais, lors de la malencontreuse "bataille du berger". Avec son compère La Hire, il tentera à plusieurs reprises de reprendre la ville de Rouen de 1435 à 1437. Poton de Xaintrailles, qui était châtelain de la Motte sur le Rhône depuis avril 1427, est fait bailli du Berry en 1437. Néanmoins il l'un des chefs des " écorcheurs " à cette époque. Cela ne l'empêche pas de participer à l'entrée triomphale de Charles VII à Paris, précédant le souverain dont il porte le heaume couronné et fleurdelisé. Il est fait peu après gouverneur de Château-Thierry. 

            Participant à la reconquête de la Normandie, il investit Falaise le 6 juillet 1450 et devient gouverneur de cette ville jusqu'en 1458. Il prend aussi une part active à la reconquête de la Guyenne. En récompense, il est nommé gouverneur du château Tropeyte ou Trompette que Charles VII fit construire à Bordeaux au bord de la Garonne. Les honneurs continuèrent de récompenser la personne de Xaintrailles. En 1451, le comte d'Armagnac lui fait don de la vicomté de Bruillois (ou Bruillez). En 1453, il est fait sénéchal du Limousin. Surtout, en 1454, il est promu maréchal de France à la mort de Philippe de Culant. En 1458, il est gouverneur de la Guyenne. 

            Mais Charles VII meurt le 22 juillet 1461. Aussitôt, les disgrâces vont s'abattre sur les zélés serviteurs du défunt roi. Dès le 3 août, Louis XI destitue Xaintrailles de tous ses titres. Poton de Xaintrailles en mourut de rancœur deux mois plus tard, le 7 octobre 1461, au château Trompette. Il fut inhumé en l'église des Cordeliers de Nérac. Sans postérité, il avait institué héritier Jean de la Motte, seigneur de Nolhan, à la condition qu'il épouse sa nièce Béatrix de Pardaillan.

à lire :

- http://www.xaintrailles.fr/fr/decouvrir-la-commune.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Poton_de_Xaintrailles

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CLAUDE LORRIN, ce très long boulevard s'étend sur deux quartiers, Le Gond et Saint Pierr. Ilsera traité dans le carnet n° 5 Saint Pierre

 

BIARRITZ, Rue nommée en 1935, c'est l'ancienne route du quartier de Biarritz - confirmée en 1961 - lieu dit  qui rappelle une ville du pays basque, Biarritz au bord de la mer.

 

ABEILLES, lieu-di.  La rue des Abeilles est proche de la rue des cigales. Elle est constituée de pavillons individuels. 

à voir : 

au n° 5 ensemble de bâtiments en bois abritant ? 

au n° 18, le centre médico-pédagogique dépendant du centre départemental de l'enfance pour les troubles du comportement chez les enfants et les adolescents

du n° 25 au n° 31, On trouve des pavillons individuels. dont trois sont de construction presque identique 

au n° 33 à l'angle de la rue des Abeilles et de l'avenue Francis Planté, on peut voir l'Eglise du St Esprit du Gond et l'aumonerie des collèges et des lycées publics, dans un bel espace arboré. De construction contemporaine et rectangulaire, le bâtiment à vaisseau unique s'ouvre au sud. Trois portes en bois sur la façade, accueillent de larges verrières rectangulaires à sertissage en bois. Un clocher-mur en pierre est intégré dans cette façade.. Le reste de l'église est couvert d'enduit blanc. 

à lire 

Pour le centre médico-pédagogique : 

- L'enfant et ses traumatismes: Huit psychanalyses en CMPP Broché– 9 avril 2010de Pierre Kammerer(Auteur)

Cure d'adolescents par le psychodrame : Une expérience en banlieue13-9-2007 de Disciole Marci, Françoise Campion Nain,    Elisabeth Mercier Baumaire

Pour l'église du quartier du Gond

- http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/40-Landes/40088-Dax/140492-EgliseSaint-EspritduGond

 

CIGALES,  (rue des)nommée en 1961 - lieu-dit

 

CHARLES BERNADET, Mimbaste 30.11.1857 / +Dax 17.12.1926
 - rue nommée en 1935 - ancienne route du quartier de biarritz -  Industriel du bois, il fut adjoint au maire de Dax (1907 -1912). En 1908, il avait reconstruit en urgence avant les fetes les 2/3 des arênes en bois détruites  par un incendie. Durant plus de 25 ans, il fut un veritable mécène du sport dacquois.
(dax au fil des rues - centre généalogique des Landes

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MAURICE BERNADET, place, anciennement place du Gond - donateur de la ville.

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GRILLONS, (rue) nommée en 1961 - lieu dit

 

ECUREUILS,(rue) nommée en 1961 - lieu dit

 

LEON LESPARRE, (boulevard et place) nommé en 1935 -Dax 14.08.1852- Dax 8.11.1929  â€¨Directeur de la Gaisse d'Epargne de Dax, vice-président du comité radical-socialiste de la ville et conseiller municipal, il fut un important bienfaiteur pour Dax, en lui léguant tous ses biens. Administrateur du bureau de bienfaisance, iI etait chevalier de la Légion d'honneur. (Dax au fil des rues - centre genealogique des landes)

PLACE DU GOND :

 

JEAN DARCET ou d'ARCET ou ARCET (Jean d'), rue,  (Doazit, 7 septembre 1725 - Paris, 12 fevrier 1801 - Chimiste.II fait partie de La famille Darcet ou d'arcet (XVIII - XIXsiecles) avec son fils Jean Pierre Joseph chimiste et membre de I'academie des scieneces (memoire des Landes Bernadette Suau) .  

On decouvre dans son jeune age Jean Darcet eleve au college d'Aire. II vient a Bordeaux, peut-etre des 1742. Ayant ete desherite par son pere, il donnait des lec;ons de latin et de grec quand Montesquieu Ie remarque pour sa vive intelligence. Le grand ecrivain en fait Ie compagnon de son fils, J.-B. de Secondat, puis Ie charge de rassembler des materiaux pour la redaction de L'Esprit des Lois. Darcet etait encore attache a la personne de Montesquieu a la mort de celui-ci en 1755. Tres vite, alors qu'il s'etait oriente vers I'etude de la chimie, il trouve un nouveau protecteur en la personne du duc rancas de Lauragais, qui partage les memes goats que lui. La guerre avec la Prusse ayant eclate, Darcet, en 1757, accompagne Ie duc en Saxe et tous deux prennent part a la bataille de Hastenbeck : a I'occasion de cette campagne, Darcet visite les mines du Harz sur lesquelles il ecrira un livre et prend interet en Saxe a I'art de la porcelaine qu'il s'attachera a perfectionner. En 1762, Darcet est rec;u docteur regent de la faculte de Medecine de Paris. Mais sa vocation principale reste la chimie : ses recherches dans cette discipline donnent lieu, de 1766 a 1771, a la presentation de plusieurs memoires a l'Academie des Sciences. En 1774, il accomplit un voyage dans les Pyrenees et etudie la geologie de cette montagne. Elu professeur de chimie au College de France, iI inaugure en 1776 son enseignement par un discours sur « les Pyrenees et les causes de leur degradation ». Desormais, il est un personnage tres en vue, cumule les titres dont ceux de professeur a la faculte des Sciences de Paris, de conseiller a la Manufacture de Sevres, d'inspecteur des ateliers de teinture des Gobelins. Au College de France, son collaborateur Ie plus proche est Ie chimiste Michel Dize qu'il avait fait venir des Landes. Les relations cordiales que, a la veille de la Revolution, il entretient avec Philippe duc d'Orleans, tres interesse par ses travaux, lui valent, sous la Terreur, d'etre denonce comme traHre au comite de salut public; mais il est sauve par I'intervention de son ami Fourcroy, membre de la Convention. Les decouvertes de Jean Darcet portent essentiellement sur les applications de la chimie aux arts et a I'industrie. Outre ses decouvertes dans I'art de la porcelaine et sur Ie diamant, il fut notamment I'inventeur de I'alliage fusible dit Darcet ; il fut a I'origine de I'art du stereotypage. Pendant la Revolution, il fit connaftre des procedes nouveaux pour extraire la soude du sel marin, et les moyens de fabriquer du savon a partir de differentes matieres huileuses et alcalines. Surtout, c'est par son enseignement au College de France, ou il a forme un grand nombre d'eleves, que Darcet a tenu une place de choix dans Ie monde scientifique de son temps. Membre de l'académie des sciences, directeur de la manufacture de sevres, inspecteur général des essais de monnaie, directeur des Gobelins (Monique Veaux, à la découverte de Dax,1981, Marrimpouey Pau, p. 39)

II fait partie de La famille Darcet ou d'arcet (XVIII - XIXo siecles) avec son fils Jean Pierre Joseph chimiste et membre de I'academie des scieneces (memoire des Landes Bernadette Suau) .  

 

JEAN JACQUES ROUSSEAU (rue)

 

TURGOT (rue)

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CITE DU GOND (rue de la), nommée en  1935

Les HLM de Seron, dans la cite du Gond, conservent Ie nom du proprietaire des lieux, Jules Seron (1878-1959), ingenieur des mines qui realisa Ie plan d'amenagement du quartier.
Les principaux quartiers de Dax s~nt ceux des Arenes et des Bords de l'Adour, du Sablar, de, Berlion, de Berre, du Gond (avec Ie "Village des Pins"), de La Torte, de Saint-Pierre, et de Saubagnacq.  Sous l'Ancien Régime, Le Gond, La Torte et Saubagnac étaient des seigneuries, dont les territoires dépendaient de la paroisse de Saint-Vincent-de-Xaintes. (1(Dax au fil des rues - centre genealogique des Landes)

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ANDRÉ MALRAUX (rue) 

André Malraux, Georges André Malraux.  Autres noms Maurice Sainte-Rose, Colonel Berger. 

André Malraux, pour l'état civil Georges André Malraux, né le 3 novembre 1901 dans le 18e arrondissement de Paris1 et mort le 23 novembre 1976 à Créteil (Val-de-Marne), marié le 26 octobre 1921 à Clara Goldschmidt, divorcé le 9 juillet 1947, remarié à Riquewihr (Haut Rhin) le 13 mars 1948 avec Marie-Madeleine Lioux2, est un écrivain, aventurier, homme politique et intellectuel français.

Activités écrivain, homme politique et homme d'action . Langue d'écriture Français Genres Romans, essais sur l'art Distinctions Prix Goncourt (1933) Prix Interallié (1930)

Officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération, Médaille de la Résistance Médaille militaire, Croix de guerre 1939-1945 enterré au Panthéon de Paris

Œuvres principales

Les Conquérants (Roman, 1928)

La Voie royale (Roman, 1930)

La Condition humaine (Roman, 1933)

L'Espoir (Roman, 1937)

Les Voix du silence (Essai, 1951)

Engagement dans la Guerre d'Espagne et la Résistance

Carrière politique au parti gaulliste : Ministre de la Culture de 1959 à 1969

Essentiellement autodidacte et tenté par l'aventure, André Malraux gagne l'Indochine où il participe à un journal anticolonialiste et est emprisonné en 1923-1924 pour trafic d'antiquités khmères. Revenu en France, il transpose cette aventure dans son roman La Voie royale publié en 1930 et gagne la célébrité avec la parution en 1933 de La Condition humaine, un roman d'aventure et d'engagement qui s'inspire des soubresauts révolutionnaires de la Chine et obtient le Prix Goncourt.

Militant antifasciste, André Malraux combat en 1936-1937 aux côtés des Républicains espagnols. Son engagement le conduit à écrire son roman L'Espoir, publié en décembre 1937, et à en tourner une adaptation filmée Espoir, sierra de Teruel en 1938. Il rejoint la Résistance en mars 1944 et participe aux combats lors de la Libération de la France. Après la guerre, il s’attache à la personne du général de Gaulle, joue un rôle politique au RPF, et devient, après le retour au pouvoir du général de Gaulle, ministre d'État, ministre de la Culture de 1959 à 1969.

Il écrit alors de nombreux ouvrages sur l'art comme Le Musée imaginaire ou Les Voix du silence (1951) et prononce des oraisons funèbres mémorables comme lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon le 19 décembre 19643. En 1996, pour le 20e anniversaire de sa mort survenue le 23 novembre 1976, ce sont les cendres de Malraux qui sont à leur tour transférées au Panthéon.

Cette rue possède plusieurs espaces intéressants : 

1 - pour les jeunes : la  résidence universitaire Malraux et la résidence habitat jeunes avec le studio de musique de séron créé en 2012.

Helvetica Light est une police d'écriture claire, facile à lire. Les lettres sont étroites et hautes et s'adaptent à tous les types
de sites.

D'une superficie globale de 90 m2, l’espace de répéti­tion est composé de deux studios : le premier (42 m2) et le second de 28,50 m2 avec un espace d'accueil de 19,50 m2.

Les deux studios sont entièrement équipés, tant au niveau de la sonori­sation qu’au niveau du backline : ampli guitare, batterie, ampli basse, kit dj .... La qualité acous­tique de ce futur espace (isolation phonique et correction acoustique) est l’un des critères essen­tiels pris en compte pour accueillir dans de bonnes conditions, les musiciens. Pour ce faire, un traite­ment de l’isolation pho­nique est prévu, d’une part pour limiter, voire éliminer toutes nuisances sonores entre les studios et les vis-à-vis extérieurs, et d’autre part, pour ré­duire les risques auditifs des pratiquants

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2 - La Résidence médicalisée "Gaston Larrieu" pour personnes agées.L’ouverture de l'EHPAD Gaston Larrieu est une étape importante de la politique menée par la ville en faveur des seniors. Le nouvel EHPAD, baptisé du nom du peintre Gaston Larrieu, combine confort, convivialité, sécurité et fort engagement des personnels. 'établissement a été conçu pour la prise en charge complète des personnes âgées en situation de dépendance, pour un accompagnement adapté à chaque cas

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