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LES PONTS DE DAX

Franchir l'Adour a toujours été la nécessité pour les habitants de Dax et des environs. Ce fleuve est une frontière naturelle. Actuellement, trois ponts et  une passerelle franchissent l'adour à Dax et un pont est en construction afin éviter le centre ville en passant par  l'Est de Dax

 

 Comme tous les chemins mènent à Rome, les ponts de Dax mènent au Sablar. Dans cette page, il sera question du PONT DE DAX ou vieux pont ou ancien pont qui mène de la place Thiers en Centre Ville jusqu'au Sablar. La page sur LE PONT DU CHEMIN DE FER  se trouve  dans le quartier de Saubagnacq aux Baignots car il relie ce quartier  au Sablar. La page sur LE PONT DES ARÊNES se trouve  dans le quartier Saint Pierre car il relie ce quartier, (au niveau des arênes)  au Sablar. La page sur LA PASSERELLE PIETONNE se trouve dans le quartier SAINT VINCENT car elle relie ce quartier au Sablar. 

 

 

1 - Histoire du  vieux pont ou pont romain ou pont de Dax vers le quartier du Sablar et l'avenue Saint Vincent de Paul

 

          Dès l'antiquité, face à la porte Notre Dame un pont en pierre partait du n° 2 de l'actuelle avenue des Tuileries (autrefois maison Froment-Cadray) et de l'arrière de la maison Marcadieu n° 5 avenue Saint Vincent de Paul et aboutissait à l'angle N.O.  du château, à l'extrémité du jardin des Thermes. Ce vieux pont en pierre reliait la rive droite de l'Adour (le Sablar) et la voie romaine de Bordeaux au centre de Dax ,  et était situé dans l'angle sud-ouest de la cité et non au centre de l'enceinte. Ce pont, contemporain des remparts, faisait partie du système de défense et était flanqué de piles en demi-lunes entre 12 à 13 arches.

En 1568, Mr de la Serre parle de "la rivière l'Adour...fort belle et grande rivière portant des bateaux à rames... grande quantité de bons et excellents poissons... dessus la rivière a été basty fort anciennement un grand et fort beau pont de pierre à grands arceaux et fort hault avec un pont levis au milieu... et deux fortes et belles tours habitables et de défense dont l'une est depuis quelques temps abattue..." Ce pont disparaît dans la crue (6,80m) du 6-4-1770 après avoir perdu deux arches lors des crues antérieures notamment en 1767/1768. La chute de ce grand pont et des chaussées avoisinantes qu assuraient la liaison vitale pour la ville avec le faubourg du Sablar fut une grand perte pour la région où les ponts de Bayonne, Tartas, St Sever et du Luy furent aussi emportés.

           Après que le premier pont fut emporté par la crue de 1770, un pont de bois (123m) charpenté fut construit sur l'Adour à Dax vers 1773 par Sylvera (par adjudication)  comme celui qu'il avait construit à Bayonne, pour servir de route de Paris à l'Espagne. Ce pont est payé avec un droit de péage.

En 1790, Mr Basquiat, député de Dax présente un rapport à l'assemblée nationale. Il précise l'état de délabrement du pont en bois et demande la construction d'un nouveau pont avec droit de péage. En avril 1791, un devis est présenté sur les ouvrages à faire tant en charpente qu'en maçonnerie pour reconstruire à neuf le pont situé sur la rivière de l'Adour vis à vis de la ville de Dax (pont en bois)

28-4-1791 - un appel à adjudication est lancé pour la construction d'un pont à péage  (128 m et 16 travées) pour une dépense de 116.930.12.8 sol . Il était mentionné que ce pont ne convenait pas à un fleuve impétueux. Un péage entrave le trafic et suscite beaucoup de réclamations. C'était selon les témoignages, un "pont fort long et très élevé". Il aboutissait devant l'ancien quartier Bibi (aujourd'hui avenue Foch). Ce pont a dû disparaitre vers 1810/1820 puisqu'en 1822 une nouvelle construction de pont en bois de chêne apparaît. Il était situé approximativement à l'emplacement de la nouvelle passerelle pour piétons mise en service en 2007 et reliant le bas-sablar à l'allée des baignots. Mais son existence fut très brève car à peine sa construction terminée, lors de l'application du brai (un produit dérivé du goudron appliqué en vue de le conserver), ce pont prit feu (le 20 juillet 1822 vers 15h30/16h) et se consumera totalement. On pose alors un bac provisoire.

            En 1823, un nouveau pont en bois de pin est en service avec droit de péage et tarifs différents selon les personnes et les animaux. Des travaux sur ce pont ont donné lieu à adjudication en 1831. Avant la construction du pont de pierre en 1858, de nombreux projets pour traverser l'Adour furent envisagés.

En 1834, le pont fut ouvert à la libre circulation mais il se montrait si défectueux qu'on ne l'empruntait qu'avec prudence. Les utilisateurs de diligence étaient invités à descendre pour le franchir, c'est ce que fit Victor Hugo.

Dans son rapport de septembre 1842, le préfet Fleury se plaignait  que "le projet de la reconstruction du pont de Dax soit constamment retardé par les difficultés qui se sont élevées entre l'administration civile et militaire sur le lieu où devait être placé le pont.... enfin les nombreux transports et le poids considérable des voitures de toute nature qui traversent chaque jour le pont de Dax, font penser qu'un pont en pierre serait infiniment mieux et paraîtrait moins dommageable aux intérêts de la localité qu'un pont suspendu..."  En effet, outre les droits de péage, le goulet d'étranglement que constituait le pont provoquaient une gêne considérable ... pour se frayer un passage entre piétons, voitures, charrettes, chevaux montés ou non, porc, brebis, ou chèvres, oies et dindons..."

           Le 12 juillet 1845, dans une réunion extraordinaire, le conseil confronte les arguments en faveur d'un pont en pierre ou d'un pont en fil de fer.

En mai 1846 il est décidé qu'un pont en pierre serait construit sur l'Adour avec rampe d'accès s'étendant jusqu'au fleuve et abandon de toute idée de péage comme l'a conseillé Mr l'ingénieur Crouzet. En 1851, on reparle du pont de pierre. Le 31 août 1852 est enfin posée la première pierre à 8 heures du matin.

Ce pont fut substitué par un dernier ouvrage en 1858, après 23 ans d'études et de discussions, le pont en pierre ou maçonné de 5 arches appelé pont de dax fut construit avec un changement d'emplacement en face de la place du gravier (place Thiers) Ce pont prolonge l'axe d'échange entre le centre ville (avec l'aménagement de la place Thiers)  et l'avenue Saint Vincent de Paul au Sablar. Il constitue le lien essentiel entre les deux rives de l'Adour, notamment après l'ouverture de la gare ferroviaire.  Longtemps, existait devant le château un appontement appelé La Patache, petit bâtiment puis baraque en bois pour la perception des droits des marchandises qui entraient à Dax sur l'eau. Et le 25 juillet 1858, le vieux pont en bois fut démoli soit 88 ans après sa construction et 36 ans depuis son incendie. En 1910, le pont fut élargi, en 1916 la rampe fut modifiée et on fit quelques travaux de modification en 1921. (extrait de "Charles Corta, le landais qui servit deux empereurs, 1805-1870 - Anne de Beaupuy et Claude Gay - Editions l'Harmattan)  A ce jour, le pont de Dax se porte bien !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 -Victor Hugo sur le pont vieux de Dax dans les années 1830 : de Bordeaux à Bayonne en diligence. Le trajet durait quatre jours et on passait 28 relais.

 

          Dans les années 1830, Victor Hugo effectua le voyage de Bordeaux à Bayonne, en passant par Dax: c'est fort opportunément qu'il a conté cette anecdote d'une manière très savoureuse avec le talent qu'on lui connaît (Ci-dessous quelques extraits des impressions de Victor Hugo dont on peut  retrouver l'intégralité dans Emile Daru : En relisant Victor Hugo : "de Bayonne à Bordeaux en diligence" -extrait de Alpes et Pyrénées- ; les "courriers" autrefois, bulletin de la société de Borda, 1961). Une partie de ce texte a été repris dans "Charles Corta, le landais qui servit deux empereurs, 1805-1870 - Anne de Beaupuy et Claude Gay - Editions l'Harmattan)

« II faut être un voyageur endurci et coriace pour se trouver à l'aise sur l'impériale de la diligence Dotézac, laquelle va de Bordeaux à Bayonne. Je n'avais jamais de ma vie, rencontré une banquette rembourrée avec cette férocité. Et l'on n'escaladait pas cette position élevée et rude, sans quelque difficulté. Il faut d'abord payer quatorze francs (50 euros), cela va sans dire; et puis il faut donner son nom au conducteur. J'ai donc donné mon nom... Quand on m'interroge touchant mon nom dans les bureaux de diligence, j'ôte volontiers la première syllabe, et je réponds M. Go, laissant l'orthographe à la fantaisie du questionneur ...L'écrivain du bureau Dotézac a d'abord écrit "M. Gau" ; puis il a hésité un instant, a regardé le mot qu'il venait de tracer - et, le trouvant sans doute un peu nu, il a ajouté un "X" - c'est donc sous le nom de Gaux que je suis monté sur la redoutable sellette où MM. Dotézac Frères promènent leurs patients pendant cinquante-cinq lieues (245 km)...la route etait fort belle et l'on allait grand train... Le sommeil que permet une voiture qui vous emporte au galop est un sommeil d'air, à travers lequel on sent et on s'entend. A un certain moment le conducteur descendit : la diligence s'arrêta. La voix du conducteur disait: "Messieurs les voyageurs, nous voici à Dax". Puis les portières s'ouvrirent et se refermèrent comme si les voyageurs mettaient pied à terre, puis la voiture s'ébranla, repartit; quelques moments après, le sabot des chevaux résonna comme s'ils marchaienl sur du bois; La diligence brusquement inclinée en avant fit un soubresaut violent: j 'ouvris un œil, le postillon, courbé sur ses chevaux, semblait regarder devant lui avec une précaution inquiète. J'ouvris les deux yeux ...La lourde voiture, pesamment chargée, trainée par cinq chevaux attelés de chaînes, marchait au pas sur un pont de bois, (à péage)  dans une sorte de voie étroite bordée à gauche par le parapet qui était fort bas, à droite par un amas de poutres et de charpentes. Au-dessous du pont, une rivière assez large coulait à une assez grande profondeur, qu'augmentait encore l'incertitude de la nuit. A de certains moments, la diligence penchait ; à de certains autres, le parapet manquait. Je me dressai sur mon séant ; j 'étais sur l'impériale, le conducteur n'était pas remonté à sa place; la voiture marchait toujours. Le postillon, toujours plus courbé sur son attelage que la lanterne du coupé eclairait à peine, grommelait je ne sais quelles exclamations énergiques. Enfin les chevaux gravirent une petite pente: un nouveau soubresaut ébranla la voiture, puis elle s'arrêta. Nous étions sur le pavé.  Les voyageurs qui avaient passé le pont à pied, avant la voiture, rentrèrent dans les trois compartiments ; et, tout en ouvrant et refermant les portières, j'entendis le conducteur qui disait : "Diable de pont! toujours en réparation!...Quand sera-t-il solide...La police est bien mal faite à Dax ! Les charpentiers laissent leurs outils sur le passage de la voiture pour la verser. J'ai vu le moment où ma diligence était dans la rivière... On ne peut se figurer le danger qu'il y a ! Vous verrez qu'un de ces jours, il arrivera un malheur. N'est-ce pas, Messieurs les voyageurs que j'ai bien fait de vous faire descendre ?" Cela dit il remonta, et m'apercevant, il poussa un cri : "tiens Monsieur ! ... je vous avais oublié ..."

 

quelques vues du pont vieux de Dax et du chateau de Dax (le chateau a été démoli en 1891 et à son emplacement on a construit l'hôtel Splendid) voir le très intéressant site internet http://landesenvrac.blogspot.fr/2010/01/le-chateau-disparu-de-dax.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                         cliquez sur les photos pour les faire tourner et les agrandir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 - le tramway sur le vieux pont

 

          En 1909,  la circulation d'intensifie sur le vieux pont après l'installation de la voie ferrée du tramway à vapeur qui sillonne l'avenue Saint Vincent de Paul. Il part de sa propre gare (contigüe à la gare ferroviaire).  Il emprunte désormais le vieux pont aux côtés des différents attelages équestres ou bovins, des premières automobiles et des piétons. pour se diriger vers la tête de ligne qui se trouve à Saint Pierre. Il fut pendant des décennies le problème majeur des municipalités successives.  Jean-Pierre Mabille, ancien cheminot de la gare de Dax sait de quoi il parle. Dans son livre

"HISTOIRE DE LA GARE DE DAX ET DES STATIONS ENVIRONNANTES - 164 pages - 1993 - imprimerie SNCF - Bordeaux", il raconte :

"En matière de voies ferrées, le département des Landes se préoccupe de relier les grandes villes. C'est tardivement, à partir de 1908,  que l'idée de desservir le Sud du territoire par un réseau de tramway prend corps. Ce sont les frères RIGAUD, constructeurs du réseau des tramways de la Chalosse et du Béarn qui assurent pendant plus de vingt ans l'expIoitation de ces lignes.  Localement. le réseau Chalosse - Béarn comprend deux lignes : la première : Dax - Amou, et la seconde : Dax - Peyrehorade.

Les projets sont établis et soumis au Conseil Général en 1903, malgré de sérieuses difficultés soulevées par l'opposition de la municipalité de Dax au passage du tramway dans les rues de la ville. Des appels d'offres sont lancés en 1904, et les frères RIGAUD sont retenus. Dès lors. une convention donne la concession pour 65 ans. En 1907, les travaux débutent ; il a été decidé que Dax-Saint Pierre soit tête de ligne, mais deux ans après, malgré l'opposition du Maire, la voie emprunte les boulevards de ceinture, le pont de l'Adour, pour se rendre à la gare de Dax-Midi en 1909. Cette gare est la petite sœur de la gare de Dax. Elle possède un bâtiment voyageurs. une halle, un quai, des ateliers d'entretien, des remises pour voitures et machines, un château d'eau, une plaque tournante de 3,5 mètres. une maison pour magasin et logement du chef de station. Un autre depôt à machines est construit à l'intersection des deux Iignes près du cimetière (aujourd'hui le service équipement départemental). La ligne Peyrehorade par Pouillon est ouverte en décembre 1911.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La gare du Midi en 1990. Elle a été construite en 1912 en remplacement d'un baraquement en bois. Elle est située côté de la cour gare de Dax

 

L'arrivée du Tram à la gare de Dax-Midi en 1909 amplifie énormément le trafic en tout genre à la gare de Dax. Des voyageurs arrivent de toute la Chalosse et même au-delà. Enfin, le train passe dans leur village, ils peuvent profiter de ce mode de transport. expédier des marchandises. découvrir les grandes villes.  La gare de Dax, assiégée en permanence, est dejà trop petite ; on parle de l'agrandir. L'arrivée du Tram est un évènement : au coup de sifflet, tout le monde est fébrile et impatient. Le plus souvent les voyageurs sont en transit pour Bayonne, Bordeaux ou Paris.

Et pourtant tout ne va pas si bien. Très vite, des incidents puis des accidents, provoquent des tollés d'indignation. La présence de rails sans contre-rails dans le milieu des rues principales de la ville est un véritable danger pour les bicyclettes ou les charrettes (bros). Il ne s'écoule pas une semaine sans que la presse locale ne relate un accident causé par le tram, le titre est toujours le même : Le Tramway Martyrologue !

Dès la mise en circulation du tram, un syndicat s'est crée. La compagnie du Tramway à vapeur Chalosse-Béarn n'a pas respecté la loi qui impose un contre-rail aux traversées des villes. Bien souvent, des attelages de mules ou juments à l'arrêt s'affolent au passage du tram. La vitesse initiale de 6 km/h passe très vite à 12 km/h.

Que de pétitions à l'administration de tutelle : des chemins vicinaux ! Puis, sont venus les déraillements dont le plus célèbre se produit le Vendredi 2 Février 1912 : Ie Tram déraille dans la rampe du pont de l'Adour. Il est 13H. A20H, il est toujours au même endroit, bloquant toute la circulation. A cette époque, un certain laxisme s'installe chez les préposés du tram et le comble arrive le 18 Février 1912. Un chauffeur quitte momentanément sa locomotive pour "se rafraichir le gosier" ; cette dernière a alors la facheuse idée de se mettre en marche. Partie de la place St Pierre, sa vitesse ne cessant d'augmenter. elle débouche place de la Chalosse à 25 km/h. Il est 12H45 ; on aurait couru à la catastrophe si, à ce moment là, un citoyen n'était pas parvenu à sauter au péril de sa vie sur cette "fantomachine". Il parvient à la maîtriser quelques centaines de mètres plus loin. Les journaux relatent cette incroyable bavure. On frémit si pareille chose se produisait le samedi, jour de marché, à l'heure où tout le monde parcourt cette avenue.

Quelques temps après. la Compagnie installe 1500 mètres de contre-rails parmi les 3200 mètres qui composent la traversée de la ville. Le syndicat de défense continue de dénoncer ces lacunes ainsi que les dégagements de fumée inutiles. A la fin de 1913. un projet d'électrification pour la traversée de la ville soulève un tel tollé, qu'il est rapidement abandonné.

La composition hétéroclite du tram nous ferait sourire maintenant, mais il rend le service que l'on attend de lui. Arrivé à Dax, il faut couper le tram, séparer les wagons marchandises pour les acheminer au chantier de transbordement marchandises.  A certains moments creux de la journée. des trains de matériaux arrivent à Dax-Midi : ce sont principalement des cailloux acheminés des carrières de Saint Pandélon ou de Gaujacq, et du sable concassé. Tous ces wagons arrivent au grand chantier de transbordement matériaux et sont rechargés dans d'autres wagons Midi ( l'écartement des voies n'est pas le même entre les deux réseaux).

Pendant les années 1914 - 1918, tous ces matériaux sont acheminés sur le front afin de remettre en état chemins. routes, voies ferrées. Jusqu'aux années 1925, le trafic reste important et constant ; ensuite la conjoncture économique. l'arrivée d'autres modes de transport (voitures, camions) provoquent une certaine érosion des chemins de fer. A la place de la remise pour voitures voyageurs, la Compagnie installe à partir des annees 1904 un service messagerie pour les colis expédiés en grande vitesse... Le service voyageurs prend fin le 14 janvier 1935 et celui des marchandises le 1° décembre 1937.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4- quand le passé ressurgit ou les piles de l'ancien pont à fleur d'eau lors de la sécheresse de 1990

sur le journal Sud ouest du 30/7/1990 on peut lire :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                             au premier plan les piles de l'ancien pont

 

 

                     On voit bien que le nouveau pont a été construit plus en amont , dans l'axe de l'avenue saint vincent de Paul vers la gare

 

La lecture aux archives municipales des différents documents ayant trait au pont de Dax - de 1790 à ce jour - permet de mettre en lumière les préoccupations de Dax avec ses ponts successifs :

- Tout d'abord les allées et venues des courriers des décideurs qui ressemblent fort à nos décideurs contemporains ... l'histoire se répète... personne ne veut prendre la décision finale.

- les différentes entreprises dont certaines font faillite en route ou dont certaines voient le vol de la paye des ouvriers...

- la population dont la plupart des courriers sont des réclamations contre le péage du pont et les différentes constructions présentant un réel danger pour les populations

- et enfin, dans la période contemporaine,  une plus grand stabilité, depuis la construction du dernier pont en pierre

Pour en savoir plus voir  :

- Charles Corta, le landais qui servit deux empereurs, 1805-1870 - Anne de Beaupuy et Claude Gay - Editions l'Harmattan)

- http://www.art-et-histoire.com/index4q.php

- HISTOIRE DE LA GARE DE DAX ET DES STATIONS ENVIRONNANTES -  Jean Pierre Mabille - 164 pages - 1993 - imprimerie SNCF - Bordeaux"

- http://landesenvrac.blogspot.fr      

- Serge Pacaud dans "autrefois Dax"  - éditions Atlanttica

 

 

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